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La Belgique a pris la parole, ce mercredi, à l'International Drug Enforcement Conference (IDEC) à Athènes en Grèce, où 130 pays se sont réunis à l'initiative de la Drug Enforcement Administration (DEA) des États-Unis, a communiqué à Belga le Commissariat national aux drogues (CNDC). L'objectif de ce grand rassemblement entre autorités étatiques est de trouver ensemble des pistes efficaces et rapides pour lutter de manière globale contre le fléau qu'est la vente et la consommation de drogue.
Ine Van Wymersch, la commissaire nationale aux drogues belge, a présenté les initiatives développées par la Belgique pour contrecarrer la fabrication et la distribution de stupéfiants. "Nous partageons la même ambition: rendre notre société résiliente et protéger notre santé, notre économie et notre démocratie. Athènes est un lieu inspirant lorsqu'il s'agit de protéger la démocratie. Soyons donc le fil d'Ariane qui, selon la mythologie grecque, aide à trouver la sortie du labyrinthe. La collaboration constructive entre nos deux agences (DEA et CNDC) et le dialogue étroit et ouvert entre les directions de nos agences prouvent que l'expansion d'un partenariat mondial est réellement en train de se produire", a-t-elle déclaré à la suite d'une prise de parole d'Anne Milgram, directrice générale de la DEA.
Pour le CNDC, cette conférence doit permettre de répondre de manière internationale à des organisations qui ne connaissent pas de frontières. "La Belgique a un rôle particulier à jouer dans cette action", a-t-il estimé. "Les efforts du CNDC visent à coordonner la lutte contre la criminalité liée à la drogue à travers tous ses aspects. L'importance du port d'Anvers, notamment, place la Belgique au cœur de nombreux trafics internationaux. Mais il faut sécuriser également les autres portes d'entrée et de sortie vers, et depuis, notre pays (ports secondaires, aéroports, chemins de fer, colis postaux,…)", a-t-il expliqué.