Partager:
L'accord conclu entre la justice américaine et Julian Assange, qui doit être avalisé par un tribunal fédéral américain dans le Pacifique mercredi, constitue un "énorme soulagement" pour le comité Free Assange Belgium, a réagi mardi matin une porte-parole du mouvement, Marie-France Deprez. Il ne constitue cependant pas "une victoire totale", l'Australien ayant accepté de plaider coupable.
Julian Assange a quitté, dans la nuit de lundi à mardi, le Royaume-Uni et la prison de haute sécurité de Belmarsh, où il était incarcéré depuis 2019. Selon des documents judiciaires rendus publics dans la nuit de lundi à mardi, il a accepté de plaider coupable pour "complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale". Il devrait être condamné à 62 mois de prison, déjà purgés en détention provisoire à Londres.
"C'est un énorme soulagement", a déclaré à Belga Marie-France Deprez, du comité belge de soutien au fondateur de WikiLeaks. Elle pointe les conditions d'incarcération de Julian Assange au Royaume-Uni, "violentes, en isolement" ce qui "détruit. Et plus ça dure, pire c'est". "On est très contents qu'il soit libre et qu'il puisse retrouver sa famille."
Cependant, cet accord judiciaire ne constitue pas une victoire totale étant donné que Julian Assange devrait plaider coupable, lors de sa comparution mercredi à 09h00 locales (01h00 HB) devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique. "S'il avait été totalement libéré et que les États-Unis avaient abandonné les charges à son encontre, cela aurait été une victoire totale. Car en plus, les États-Unis auraient reconnu leur erreur" en poursuivant M. Assange, souligne Marie-France Deprez.