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Plusieurs milliers de Belges se trouvent encore au Liban, malgré la tension actuelle. Les vols commerciaux se font de plus en plus rares mais la ministre de la Défense Ludivine Dedonder a annoncé être prête pour un rapatriement.
Alors que la tension est de plus en plus forte au Liban, plusieurs milliers de Belges sont encore sur place. Certains pays européens, comme les Pays-Bas, l'Allemagne ou la France ont confirmé qu'ils envisagent des rapatriements de leurs ressortissants. La ministre de la Défense Ludivine Dedonder a annoncé être prête pour un rapatriement.
Certains Belges attendent justement des réponses. Ils s'inquiètent de plus en plus, car même s'il reste des vols commerciaux, ils sont de plus en plus rares. Trouver des tickets est devenu très difficile.
Tristan, est belge et est coincé pour le moment au nord du Liban, à Tripoli, "une région encore assez safe pour l'instant", admet-il. Il était parti pour le mariage d'un ami, mais son vol retour a été annulé. Depuis, impossible de trouver un autre vol : "Il m'est difficile de trouver un billet d'avion, car il n'y a qu'une seule compagnie qui part depuis Beyrouth. Donc, les seuls billets disponibles pour toute destination, quelles qu'elles soient, c'est dix jours minimum d'attente. Je reste bloqué ici, sans vraiment de solution, même en ayant appelé l'ambassade belge", nous raconte-t-il.
"Je suis un peu triste de la situation dans laquelle l'ambassade et le ministère des Affaires étrangères nous laissent. Surtout voyant les pays comme les Américains et les Anglais qui ont mis des solutions pour leurs ressortissants", regrette Tristan.
