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Conflit au Proche-Orient: retour sur des heures extrêmement tendues après l'attaque de l'Iran envers Israël

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti mardi soir que l'Iran avait "commis une grave erreur" en lançant une attaque de missiles contre Israël. Selon lui, la République islamique devra "en payer le prix", Israël étant résolu à faire "rendre des comptes à ses ennemis".

Israël et Téhéran ont échangé des menaces après une attaque iranienne d'envergure sur le territoire israélien pour venger la mort des chefs du Hezbollah et du Hamas palestinien, l'armée israélienne menant mercredi de nouvelles frappes contre le mouvement libanais pro-iranien.

Le Hezbollah a annoncé dans la matinée combattre des forces israéliennes "infiltrées" dans un village du sud du Liban, après avoir affirmé en avoir repoussé, au lendemain de l'annonce par Israël d'incursions terrestres le visant.  "L'Iran a commis une grave erreur (...) et en paiera le prix", a averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après le lancement par l'Iran d'environ 180 missiles selon

Israël, 200 selon Téhéran. Israël a aussi déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres "persona non grata" faute d'avoir condamné l'opération iranienne.
Cette deuxième attaque en près de six mois est "terminée", a indiqué dans la nuit Téhéran, selon qui "90% des missiles" ont atteint leur cible. 

Le chef d'état-major iranien, le général Mohammad Bagheri, a averti que l'Iran frapperait "avec une plus grande intensité", visant "toutes les infrastructures" du pays en cas de représailles israéliennes. 
Pour la première fois, l'Iran a employé des missiles hypersoniques pour cette opération, baptisée "Promesse honnête 2", selon les médias iraniens.

Un grand nombre ont été interceptés par le système antimissile, a indiqué l'armée israélienne, qui a bénéficié du soutien des forces américaines et britanniques, selon le Pentagone et Londres. 

L'attaque, qui a fait retentir les sirènes à travers tout le pays, a fait deux blessés légers en Israël et tué un Palestinien en Cisjordanie occupée, selon les secours et un responsable palestinien.
 

Le fil de la matinée et de la nuit est à retrouver ci-dessous

En direct

Tir de 200 missiles par Téhéran: "L'Iran a commis une grave erreur ce soir et en paiera le prix"
L'Italie convoque les leaders du G7

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, dont le pays exerce la présidence du G7, a convoqué pour mercredi après-midi une réunion à distance des dirigeants des pays membres, consacrée à la situation au Moyen-Orient.

"Face à l'aggravation de la situation au Moyen-Orient", Mme Meloni a indiqué avoir "convoqué pour cet après-midi une réunion au niveau des leaders" du G7, les sept pays occidentaux les plus développés, a-t-elle dit au cours d'un Conseil des ministres, selon une source gouvernementale.

Israël ne veut plus de Guterres

Israël déclare le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres "persona non grata".
 

Un Grec parmi les victimes de l'attentat

Le ministère grec des Affaires étrangères a annoncé mercredi que parmi les victimes de l'attaque la veille à Tel-Aviv, se trouvait "un citoyen grec, résidant à Jérusalem". 

"Nous annonçons avec une profonde tristesse que parmi les victimes de l'attaque se trouve un citoyen grec, résidant à Jérusalem", a indiqué un bref communiqué du ministère grec. Le dernier bilan de l'attentat de mardi à une station de tram de Tel-Aviv s'élève à sept morts, selon la police israélienne.
 

L'Espagne envoie deux avions pour rapatrier ses ressortissants du Liban

L'Espagne va affréter deux avions au Liban pour rapatrier 350 Espagnols présents sur place, a indiqué mercredi la ministre espagnole de la Défense Margarita Robles.

L'ambassade d'Israël à Stockholm visée par des coups de feu

L'ambassade d'Israël à Stockholm a été visée mardi soir par des coups de feu, qui n'ont pas fait de blessé, et une enquête criminelle a été ouverte, a indiqué mercredi la police suédoise.

Une détonation a été entendue mardi vers 18H00 (16H00 GMT) dans une rue près de l'ambassade dans le centre de Stockholm, a-t-elle indiqué.
 

La Grèce met des avions à dispositions

La Grèce va mettre un avion de transport militaire C-130 à la disposition de Chypre pour aider ce pays à évacuer ses ressortissants résidant au Liban, a indiqué mercredi le ministre de la Défense.
 

Les forces britanniques impliquées

Les forces armées du Royaume-Uni ont "joué leur rôle" mardi pour défendre Israël, a affirmé le ministre britannique de la Défense, après le lancement par l'Iran de quelque 200 missiles pour venger la mort des chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien.

Les Israéliens surpris par l'attaque d'hier

 

Nouvelle frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth

L'aviation israélienne a mené mercredi matin une nouvelle frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, après une nuit de violents raids, a rapporté l'Agence nationale d'information libanaise (Ani).
 

L'Iran prolonge la fermeture de son espace aérien

L'Iran a prolongé la fermeture de son espace aérien jusqu'à jeudi matin, anticipant d'éventuelles représailles israéliennes après l'envoi de près de 180 missiles contre Israël mardi soir.

Tous les vols sont interdits au-dessus du territoire iranien jusqu'à 05h00 (03h30 heure belge) afin de maintenir "la sécurité aérienne", selon l'agence de presse d'État ISNA, citant un porte-parole de l'autorité aéronautique.  

L'Iran affirme n'avoir échangé aucun message avec les Etats-Unis

L'Iran n'a échangé aucun message avec les Etats-Unis avant son attaque de missiles menée mardi contre Israël, allié de Washington, en réponse aux assassinats des chefs du Hamas et du Hezbollah, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères iranien.

"Avant l'attaque, il n'y a eu aucun échange de messages" avec la partie américaine, a déclaré Abbas Araghchi à la télévision d'Etat, ajoutant toutefois que l'Iran avait communiqué avec les Etats-Unis après l'attaque.

L'Iran a mis en garde mercredi les Etats-Unis contre toute intervention en soutien à leur allié Israël, au lendemain d'une attaque iranienne de missiles contre son ennemi juré en réponse aux assassinats des chefs du Hamas et du Hezbollah.

"Nous avons également averti les forces américaines de se retirer de cette affaire et de ne pas intervenir, sinon elles feraient face à une réponse sévère de notre part", a déclaré à la télévision d'Etat le minitre des Affaires étarngères, Abbas Araghchi.
 

L'Iran prévient l'Amérique


L'Iran a mis en garde mercredi les Etats-Unis contre toute intervention en soutien à leur allié Israël, au lendemain d'une attaque iranienne de missiles contre son ennemi juré en réponse aux assassinats des chefs du Hamas et du Hezbollah.

"Nous avons également averti les forces américaines de se retirer de cette affaire et de ne pas intervenir, sinon elles feraient face à une réponse sévère de notre part", a déclaré à la télévision d'Etat le minitre des Affaires étarngères, Abbas Araghchi.

7 morts dans l'attentat de Tel-Aviv

Le bilan de l'attentat de mardi à une station de tram de Tel-Aviv est monté à sept morts dans la nuit avec l'annonce du décès d'une des personnes blessées par les deux assaillants, des Palestiniens de Cisjordanie, dont l'un a été abattu et l'autre blessé, selon la police israélienne.

Scènes de liesse en Iran

Après les missiles envoyés par l'Iran, des scènes de joie ont eu lieu dans les rues de Téhéran.

Edition numérique des abonnés

 

Deux "explosions" à proximité de l'ambassade d'Israël au Danemark

Deux "explosions" auraient eu lieu à proximité de l'ambassade d'Israël au Danemark, selon la police du pays.

Le Hezbollah affirme avoir affronté des troupes israéliennes qui tentaient de "s'infiltrer" au Liban

Le Hezbollah affirme avoir affronté des troupes israéliennes qui tentaient de "s'infiltrer" au Liban.

Téhéran diffuse des images de lancement de missiles

La télévision d'État iranienne diffuse des images qui montreraient le lancement de la vague de missiles contre Israël et annonce que Téhéran a tiré quelque 200 missiles pour venger la mort des chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien. 

Le Premier ministre japonais juge "inacceptable" l'attaque de l'Iran contre Israël

Le nouveau Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a jugé mercredi "inacceptable" l'attaque lancée par l'Iran contre Israël la veille. Après un entretien téléphonique avec le président américain Joe Biden, M. Ishiba a exprimé la volonté du Japon de coopérer avec les États-Unis pour désamorcer la situation.

"L'attaque de l'Iran est inacceptable. Nous la condamnons fermement. Dans le même temps, nous souhaitons coopérer avec les États-Unis pour éviter qu'elle ne dégénère en guerre totale", a-t-il déclaré.

Israël et Iran échangent des menaces après le tir de 200 missiles par Téhéran

Israël a vivement réagi mardi après le lancement de près de 200 missiles par l'Iran, une action qualifiée de "grave erreur" par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

"Celui qui nous attaque, nous l'attaquons", a-t-il déclaré fermement, réaffirmant l'engagement d'Israël à répondre à toute agression.

Une attaque d'envergure

L'Iran a revendiqué cette attaque, baptisée "Promesse honnête 2", en riposte à la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et de celui du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tués lors d'un raid israélien. Selon Téhéran, "90% des missiles" auraient atteint leur cible, bien que le système de défense israélien "Dôme de fer" ait intercepté la majorité des projectiles.

Le chef d'état-major iranien, le général Mohammad Bagheri, a prévenu que l'Iran frapperait "toutes les infrastructures israéliennes" si des représailles étaient menées.

Pour la première fois, des missiles hypersoniques ont été utilisés par l'Iran dans cette offensive, selon des sources iraniennes. En soutien, des navires américains ont également intercepté une dizaine de missiles visant Israël.

Bilan humain et matériel

En Israël, l'attaque a fait deux blessés légers, tandis qu'en Cisjordanie occupée, un Palestinien a perdu la vie à Jéricho, touché par des éclats de missile.

L'espace aérien israélien a été temporairement fermé, les sirènes d'alerte ont retenti à travers le pays, plongeant la population dans une situation d'urgence, certains trouvant refuge dans des abris souterrains à Jérusalem.
L'Iran affirme avoir spécifiquement visé des infrastructures militaires israéliennes, notamment les bases aériennes de Nevatim et Hatzerim, ainsi que les services secrets du Mossad.

"Nous avons respecté les normes nécessaires et n'avons ciblé que des bases militaires", a assuré le général Bagheri. Toutefois, il a averti que toute nouvelle action israélienne entraînerait une riposte encore plus intense.

Soutien international à Israël

La communauté internationale a rapidement réagi à cette nouvelle flambée de violence. Le président américain Joe Biden a réaffirmé un soutien "plein et entier" à Israël, tandis que l'Union européenne, la France, le Royaume-Uni et d'autres pays ont condamné l'attaque iranienne.

Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue mercredi pour discuter de l'escalade des hostilités dans la région.

Dans la nuit de mardi à mercredi, l'armée israélienne a répliqué en frappant des cibles du Hezbollah au Liban, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth. Ces raids interviennent après plusieurs jours d'intenses frappes israéliennes au Liban et à Gaza, où des centaines de civils ont été tués.

Israël, en guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, combat également le Hezbollah, qui a ouvert un second front en soutien au Hamas.

Le conflit en cours laisse présager une intensification des combats, malgré les appels internationaux à la désescalade.

L'Iran frappera "toutes les infrastructures" d'Israël s'il est attaqué

L'Iran frappera "toutes les infrastructures" d'Israël s'il est attaqué en riposte à ses lancements de missiles mardi, a averti le chef d'état-major de l'armée iranienne, le général de division Mohammad Bagheri.

"Si le régime sioniste, qui est devenu fou, n'est pas contrôlé par ses soutiens américain et européen et veut poursuivre ces crimes ou agir contre notre souveraineté et notre intégrité territoriale, l'opération comme celle de ce soir (mardi) sera répétée avec une plus grande intensité et toutes les infrastructures du régime seront visées", a déclaré le général Bagheri à la télévision d'Etat iranienne. L'Iran a lancé 200 missiles contre Israël lors de son attaque de mardi soir, a affirmé la télévision d'Etat iranienne.  

L'armée israélienne avait pour sa part affirmé plus tôt que l'Iran avait tiré environ 180 missiles en direction de son territoire, et que la plupart avaient été interceptés.

Missiles iraniens sur Israël : condamnation générale, sauf pour le Hamas

L'attaque iranienne, qui aurait impliqué environ 200 missiles balistiques, selon les premiers rapports, a déclenché des réactions fermes de plusieurs dirigeants mondiaux.

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé sa profonde inquiétude face à l'élargissement du conflit au Moyen-Orient. "Cela doit cesser. Il nous faut absolument un cessez-le-feu", a-t-il déclaré en déplorant "l'escalade après escalade".

Du côté des États-Unis, le président Joe Biden a réaffirmé le soutien inconditionnel de son pays à Israël, qualifiant cette attaque d'"inefficace" et affirmant qu'elle avait été "repoussée".

Son secrétaire d'État, Antony Blinken, a jugé l'agression iranienne "totalement inacceptable" et a appelé à une condamnation internationale, tout en assurant que les États-Unis, aux côtés d'Israël et de ses alliés, avaient contribué à neutraliser l'attaque.

L'Union européenne a également fermement condamné ces frappes, son chef de la diplomatie Josep Borrell évoquant sur X (anciennement Twitter) un "cycle dangereux d'attaques et de représailles". Il a insisté sur l'urgence d'un cessez-le-feu pour éviter que la situation ne devienne incontrôlable.

Appels au calme et condamnations fermes

En Europe, l'Allemagne, par la voix de la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, a exhorté l'Iran à mettre fin à ses tirs de missiles, tout en redoutant une escalade des combats. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares ont, eux aussi, plaidé pour la retenue et la désescalade.

La France a réagi rapidement via un communiqué de l'Élysée publié dans la nuit, où le président Emmanuel Macron a "condamné avec la plus grande fermeté" les nouvelles attaques iraniennes. Il a également demandé au Hezbollah de cesser ses actions terroristes et appelé Israël à stopper ses opérations militaires, en insistant sur l'importance de la sécurité d'Israël.

Soutien du Hamas à l'offensive iranienne

Alors que l'ensemble de la communauté internationale appelle à une désescalade, le mouvement islamiste palestinien Hamas a salué les tirs de missiles iraniens, les qualifiant de "vengeance héroïque" en réponse à l'assassinat de ses dirigeants et de ceux du Hezbollah par Israël. Selon le Hamas, ces frappes sont une réponse à la mort d'Ismaïl Haniyeh, chef du mouvement palestinien, et de Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah libanais.

Cette attaque iranienne, largement condamnée, illustre l'extrême tension qui règne au Moyen-Orient, où les appels à la paix se heurtent à une spirale de violences de plus en plus préoccupante.

Macron condamne "avec la plus grande fermeté" les "attaques de l'Iran contre Israël"

À l’issue d’un conseil de défense, l’Élysée a publié un communiqué dans lequel le président français a exigé que le Hezbollah cesse ses "actions terroristes" contre Israël et a réaffirmé l’attachement de la France à la sécurité de l’État hébreu.

Cependant, il a également appelé Israël à mettre un terme à ses opérations militaires "le plus vite possible", tout en invitant l’ensemble des acteurs impliqués dans la crise à faire preuve de "la plus grande retenue".

Mobilisation militaire française

La France a décidé de renforcer sa présence militaire dans la région pour parer à la menace iranienne. Cette décision fait suite à l'attaque de mardi, où environ 180 missiles ont été tirés par l’Iran sur le territoire israélien, en représailles à la mort de dirigeants du Hezbollah et du Hamas. En réponse, Israël et les États-Unis ont menacé de riposter.

Emmanuel Macron a également annoncé l’organisation prochaine d’une conférence de soutien au Liban, sans plus de détails à ce stade. Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères, a été chargé de retourner au Moyen-Orient pour engager des consultations visant à favoriser une désescalade et trouver des solutions durables, notamment concernant la situation au Liban et à Gaza.

Sécurité des ressortissants français

Le président français a également ordonné la mise en place de toutes les dispositions nécessaires pour assister et protéger les ressortissants français dans la région. Il a en outre appelé à une vigilance accrue pour éviter toute répercussion de la crise sur le sol français et garantir la sécurité de chacun.

Face à cette escalade, la France reste déterminée à jouer un rôle dans la stabilisation de la région tout en soutenant ses partenaires internationaux.

Nouvelles frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth

L'armée israélienne a frappé la banlieue sud de Beyrouth tôt mercredi, a déclaré une source de sécurité libanaise, après un nouvel appel d'Israël à évacuer le secteur.

"Une frappe aérienne israélienne a visé la banlieue sud de Beyrouth", a déclaré cette source, qui a requis l'anonymat car elle n'est pas autorisée à parler aux médias. Des correspondants de l'AFP ont entendu le bruit d'une explosion dans le secteur, qu'Israël a frappé à plusieurs reprises depuis la semaine dernière, affirmant viser des sites du Hezbollah.
 

Missiles iraniens interceptés, la police se met à l'abri sur le site d'une attaque à Tel-Aviv

Six personnes ont été tuées et neuf autres blessées mardi à Tel-Aviv dans un attentat à l'arme à feu et à l'arme blanche perpétré par deux hommes, qui ont été "neutralisés", a indiqué la police israélienne revoyant à la hausse un bilan précédent de quatre morts et sept blessés.

Les deux tireurs ont ouvert le feu en descendant d'un tram à l'arrêt de Sdérot-Yéroushalaïm, dans le quartier de Jaffa, selon la police et des images de caméras de surveillance diffusées par la télévision israélienne.

"Les deux terroristes ont été neutralisés sur place", indique la police dans un bref communiqué. L'attentat a eu lieu en début de soirée peu avant avant que l'Iran ne déclenche une attaque contre Israël en tirant 180 missiles vers la région de Tel-Aviv

En plus des six morts, "neuf personnes ont été blessées à des degrés divers", indique le communiqué de la police en citant des source smédicales.

 

Des Israéliens de Jérusalem réagissent à l'attaque de missiles iraniens

Mardi, l'Iran a lancé une attaque massive contre Israël en tirant près de 180 missiles depuis son territoire. Cette offensive, la seconde en six mois, vise à venger les récents assassinats de trois figures clés : Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, Ismaïl Haniyeh, leader du Hamas, et Abbas Nilforoushan, un haut commandant des Gardiens de la Révolution. Cette escalade survient alors qu'Israël est déjà en guerre contre le Hamas et le Hezbollah.

Israël et les États-Unis préparent une réponse

Cette attaque "aura des conséquences", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, ajoutant que l'armée répondrait "au moment et à l'endroit choisis". Les États-Unis, qui ont aidé leur allié à intercepter une grande partie des missiles iraniens grâce au système de défense "Dôme de fer", ont également confirmé leur volonté de coordonner une réponse avec Israël. 

L'attaque a provoqué une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, prévue pour mercredi, afin de discuter de la montée des tensions au Moyen-Orient.

Détonations dans le ciel de Jérusalem

Pendant l'attaque, des missiles d'interception ont été lancés par Israël, illuminant le ciel au-dessus de Jérusalem. Des journalistes sur place ont rapporté des explosions visibles et des détonations résonnant dans toute la ville, tandis que les sirènes d'alerte retentissaient à travers le pays. L'espace aérien israélien a été temporairement fermé, et des abris ont été ouverts pour la population.

Selon les secours israéliens, deux personnes ont été légèrement blessées dans l'attaque. En Cisjordanie, un Palestinien a été tué à Jéricho par des éclats de missile. 

Réplique iranienne et menaces

Les Gardiens de la Révolution iraniens ont revendiqué cette offensive, affirmant avoir visé trois bases militaires autour de Tel-Aviv. Ils ont également menacé Israël d'une "riposte écrasante" en cas de nouvelle attaque. À Téhéran, l'aéroport international a suspendu ses vols en réponse à la situation.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a qualifié l'attaque d'une "réponse décisive" à "l'agression" d'Israël, alors que l'Iran promet de venger la mort de ses alliés. Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a réaffirmé que la disparition de Hassan Nasrallah ne "sera pas vaine", tandis que le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a averti que cela mènerait à la "destruction" d'Israël.

Un conflit qui s'élargit

Depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, une guerre ouverte a éclaté entre les deux ennemis. Le Hezbollah libanais s'est également impliqué en ouvrant un second front contre Israël, en soutien au Hamas. Les tensions n'ont cessé d'augmenter, culminant avec la mort de Nasrallah lors d'un raid israélien à Beyrouth, une semaine après une série de frappes meurtrières contre le Liban.

Alors que la situation dégénère, Israël a intensifié ses raids contre le Hezbollah, notamment dans le sud du Liban, et ordonné l'évacuation de plusieurs localités à la frontière. En réponse, le Hezbollah a tiré des roquettes vers Israël, aggravant davantage la situation dans la région.

Cette nouvelle escalade intervient dans un contexte international tendu, avec des condamnations de l'Union européenne, de l'Espagne et du Royaume-Uni concernant l'attaque iranienne, tandis que l'ONU déplore l'élargissement du conflit au Moyen-Orient.

Frappes israéliennes: 55 morts, 156 blessés au Liban

Le ministère libanais de la Santé a annoncé mardi soir que 55 personnes avaient été tuées et 156 autres blessées par des "frappes de l'ennemi israélien" au cours des dernières 24 heures dans plusieurs régions du pays.

L'unité de gestion des catastrophes avait annoncé avant la publication de ce bilan quotidien que 1.873 personnes avaient été tuées au Liban depuis qu'Israël et le Hezbollah ont commencé à échanger des tirs courant octobre.  

Mardi soir encore, Israël a appelé la population à évacuer les environs de deux bâtiments de la banlieue sud de Beyrouth. Dans la journée, l'Iran a par ailleurs tiré mardi environ 180 missiles sur Israël en riposte, selon Téhéran, à l'assassinat des chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, la deuxième attaque du genre en six mois.

Israël appelle les civils à évacuer les environs de deux bâtiments au sud de Beyrouth

L'armée israélienne a appelé dans la nuit de mardi à mercredi la population à évacuer "immédiatement" pour sa "sécurité" deux bâtiments de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah et leurs environs dans un rayon de 500 mètres.

"Vous êtes situés à proximité d'installations dangereuses du Hezbollah contre lesquelles (l'armée israélienne) va agir avec force sous peu", écrit Avichai Adraee, porte-parole de l'armée israélienne dans un message sur X et Telegram accompagné d'infographies précisant la localisation des deux immeubles.

Biden réaffirme le plein soutien des Etats-Unis à Israël après l'attaque iranienne

Le président américain, Joe Biden, a réaffirmé que les Etats-Unis "soutenaient pleinement" Israël, visé mardi par une attaque iranienne qui a été "repoussée" et s'est révélée "inefficace" selon lui.

"Les Etats-Unis soutiennent pleinement, pleinement, pleinement Israël", a déclaré à la presse Joe Biden, au début d'une réunion à la Maison Blanche consacrée à la gestion des dégâts causés par l'ouragan Hélène.   Il a ajouté que des discussions étaient "en cours" avec Israël sur la réponse à apporter, et estimé que les conséquences pour l'Iran "restaient à déterminer".  

Le président américain a indiqué n'avoir pas parlé mardi au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, mais a assuré qu'il avait l'intention de le faire, sans plus de précisions.  

Comme l'avait déjà dit son conseiller à la sécurité nationale un peu plus tôt, Joe Biden a jugé que l'attaque de l'Iran contre Israël s'était révélée "inefficace" et avait été "battue en brèche" par les forces israéliennes, appuyées par les Etats-Unis.  

L'Iran a tiré mardi environ 180 missiles sur le territoire israélien pour venger la mort de ses alliés, les chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, la deuxième attaque du genre en près de six mois.  

Israël a menacé de riposter. "Cette attaque aura des conséquences", a averti le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a estimé mardi soir que l'Iran avait "commis une grave erreur" en attaquant son pays

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a estimé mardi soir que l'Iran avait "commis une grave erreur" en attaquant son pays, et qu'il en paierait "le prix", Israël étant déterminé à faire "rendre des comptes à ses ennemis".

"L'Iran a commis une grave erreur ce soir et en paiera le prix", a déclaré M. Netanyahu dans un message vidéo après que la République islamique d'Iran a tiré 180 missiles sur Israël dans la soirée, dont "un grand nombre ont été interceptés" par le bouclier antimissile israélien, selon l'armée israélienne.

Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont affirmé que cette attaque était une "réponse" à la mort d'Ismaïl Haniyeh, chef du mouvement islamiste palestinien Hamas tué fin juillet à Téhéran dans une explosion attribuée à Israël, Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais, et Abbas Nilforoushan, un général iranien, tous deux tués dans une frappe israélienne massive vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth. 

"Le régime iranien ne comprend pas notre détermination à nous défendre et à faire rendre des comptes à nos ennemis", a déclaré M. Netanyahu.

"Nasrallah (ne l'a pas compris) et apparemment il y a à Téhéran des gens qui ne le comprennent pas. Ils vont le comprendre", a menacé M. Netanyahu en ajoutant: "Nous nous en tiendrons à ce que nous avons fixé: celui qui nous attaque, nous l'attaquons."

"L'Iran n'a pas tiré la leçon", a écrit sur le réseau social X le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, ajoutant: "Celui qui attaque l'Etat d'Israel paie un lourd tribut".
 

En direct

Tir de 200 missiles par Téhéran: "L'Iran a commis une grave erreur ce soir et en paiera le prix"
L'Italie convoque les leaders du G7

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, dont le pays exerce la présidence du G7, a convoqué pour mercredi après-midi une réunion à distance des dirigeants des pays membres, consacrée à la situation au Moyen-Orient.

"Face à l'aggravation de la situation au Moyen-Orient", Mme Meloni a indiqué avoir "convoqué pour cet après-midi une réunion au niveau des leaders" du G7, les sept pays occidentaux les plus développés, a-t-elle dit au cours d'un Conseil des ministres, selon une source gouvernementale.

Israël ne veut plus de Guterres

Israël déclare le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres "persona non grata".
 

Un Grec parmi les victimes de l'attentat

Le ministère grec des Affaires étrangères a annoncé mercredi que parmi les victimes de l'attaque la veille à Tel-Aviv, se trouvait "un citoyen grec, résidant à Jérusalem". 

"Nous annonçons avec une profonde tristesse que parmi les victimes de l'attaque se trouve un citoyen grec, résidant à Jérusalem", a indiqué un bref communiqué du ministère grec. Le dernier bilan de l'attentat de mardi à une station de tram de Tel-Aviv s'élève à sept morts, selon la police israélienne.
 

L'Espagne envoie deux avions pour rapatrier ses ressortissants du Liban

L'Espagne va affréter deux avions au Liban pour rapatrier 350 Espagnols présents sur place, a indiqué mercredi la ministre espagnole de la Défense Margarita Robles.

L'ambassade d'Israël à Stockholm visée par des coups de feu

L'ambassade d'Israël à Stockholm a été visée mardi soir par des coups de feu, qui n'ont pas fait de blessé, et une enquête criminelle a été ouverte, a indiqué mercredi la police suédoise.

Une détonation a été entendue mardi vers 18H00 (16H00 GMT) dans une rue près de l'ambassade dans le centre de Stockholm, a-t-elle indiqué.
 

La Grèce met des avions à dispositions

La Grèce va mettre un avion de transport militaire C-130 à la disposition de Chypre pour aider ce pays à évacuer ses ressortissants résidant au Liban, a indiqué mercredi le ministre de la Défense.
 

Les forces britanniques impliquées

Les forces armées du Royaume-Uni ont "joué leur rôle" mardi pour défendre Israël, a affirmé le ministre britannique de la Défense, après le lancement par l'Iran de quelque 200 missiles pour venger la mort des chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien.

Les Israéliens surpris par l'attaque d'hier

 

Nouvelle frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth

L'aviation israélienne a mené mercredi matin une nouvelle frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, après une nuit de violents raids, a rapporté l'Agence nationale d'information libanaise (Ani).
 

L'Iran prolonge la fermeture de son espace aérien

L'Iran a prolongé la fermeture de son espace aérien jusqu'à jeudi matin, anticipant d'éventuelles représailles israéliennes après l'envoi de près de 180 missiles contre Israël mardi soir.

Tous les vols sont interdits au-dessus du territoire iranien jusqu'à 05h00 (03h30 heure belge) afin de maintenir "la sécurité aérienne", selon l'agence de presse d'État ISNA, citant un porte-parole de l'autorité aéronautique.  

L'Iran affirme n'avoir échangé aucun message avec les Etats-Unis

L'Iran n'a échangé aucun message avec les Etats-Unis avant son attaque de missiles menée mardi contre Israël, allié de Washington, en réponse aux assassinats des chefs du Hamas et du Hezbollah, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères iranien.

"Avant l'attaque, il n'y a eu aucun échange de messages" avec la partie américaine, a déclaré Abbas Araghchi à la télévision d'Etat, ajoutant toutefois que l'Iran avait communiqué avec les Etats-Unis après l'attaque.

L'Iran a mis en garde mercredi les Etats-Unis contre toute intervention en soutien à leur allié Israël, au lendemain d'une attaque iranienne de missiles contre son ennemi juré en réponse aux assassinats des chefs du Hamas et du Hezbollah.

"Nous avons également averti les forces américaines de se retirer de cette affaire et de ne pas intervenir, sinon elles feraient face à une réponse sévère de notre part", a déclaré à la télévision d'Etat le minitre des Affaires étarngères, Abbas Araghchi.
 

L'Iran prévient l'Amérique


L'Iran a mis en garde mercredi les Etats-Unis contre toute intervention en soutien à leur allié Israël, au lendemain d'une attaque iranienne de missiles contre son ennemi juré en réponse aux assassinats des chefs du Hamas et du Hezbollah.

"Nous avons également averti les forces américaines de se retirer de cette affaire et de ne pas intervenir, sinon elles feraient face à une réponse sévère de notre part", a déclaré à la télévision d'Etat le minitre des Affaires étarngères, Abbas Araghchi.

7 morts dans l'attentat de Tel-Aviv

Le bilan de l'attentat de mardi à une station de tram de Tel-Aviv est monté à sept morts dans la nuit avec l'annonce du décès d'une des personnes blessées par les deux assaillants, des Palestiniens de Cisjordanie, dont l'un a été abattu et l'autre blessé, selon la police israélienne.

Scènes de liesse en Iran

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Deux "explosions" à proximité de l'ambassade d'Israël au Danemark

Deux "explosions" auraient eu lieu à proximité de l'ambassade d'Israël au Danemark, selon la police du pays.

Le Hezbollah affirme avoir affronté des troupes israéliennes qui tentaient de "s'infiltrer" au Liban

Le Hezbollah affirme avoir affronté des troupes israéliennes qui tentaient de "s'infiltrer" au Liban.

Téhéran diffuse des images de lancement de missiles

La télévision d'État iranienne diffuse des images qui montreraient le lancement de la vague de missiles contre Israël et annonce que Téhéran a tiré quelque 200 missiles pour venger la mort des chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien. 

Le Premier ministre japonais juge "inacceptable" l'attaque de l'Iran contre Israël

Le nouveau Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a jugé mercredi "inacceptable" l'attaque lancée par l'Iran contre Israël la veille. Après un entretien téléphonique avec le président américain Joe Biden, M. Ishiba a exprimé la volonté du Japon de coopérer avec les États-Unis pour désamorcer la situation.

"L'attaque de l'Iran est inacceptable. Nous la condamnons fermement. Dans le même temps, nous souhaitons coopérer avec les États-Unis pour éviter qu'elle ne dégénère en guerre totale", a-t-il déclaré.

Israël et Iran échangent des menaces après le tir de 200 missiles par Téhéran

Israël a vivement réagi mardi après le lancement de près de 200 missiles par l'Iran, une action qualifiée de "grave erreur" par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

"Celui qui nous attaque, nous l'attaquons", a-t-il déclaré fermement, réaffirmant l'engagement d'Israël à répondre à toute agression.

Une attaque d'envergure

L'Iran a revendiqué cette attaque, baptisée "Promesse honnête 2", en riposte à la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et de celui du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tués lors d'un raid israélien. Selon Téhéran, "90% des missiles" auraient atteint leur cible, bien que le système de défense israélien "Dôme de fer" ait intercepté la majorité des projectiles.

Le chef d'état-major iranien, le général Mohammad Bagheri, a prévenu que l'Iran frapperait "toutes les infrastructures israéliennes" si des représailles étaient menées.

Pour la première fois, des missiles hypersoniques ont été utilisés par l'Iran dans cette offensive, selon des sources iraniennes. En soutien, des navires américains ont également intercepté une dizaine de missiles visant Israël.

Bilan humain et matériel

En Israël, l'attaque a fait deux blessés légers, tandis qu'en Cisjordanie occupée, un Palestinien a perdu la vie à Jéricho, touché par des éclats de missile.

L'espace aérien israélien a été temporairement fermé, les sirènes d'alerte ont retenti à travers le pays, plongeant la population dans une situation d'urgence, certains trouvant refuge dans des abris souterrains à Jérusalem.
L'Iran affirme avoir spécifiquement visé des infrastructures militaires israéliennes, notamment les bases aériennes de Nevatim et Hatzerim, ainsi que les services secrets du Mossad.

"Nous avons respecté les normes nécessaires et n'avons ciblé que des bases militaires", a assuré le général Bagheri. Toutefois, il a averti que toute nouvelle action israélienne entraînerait une riposte encore plus intense.

Soutien international à Israël

La communauté internationale a rapidement réagi à cette nouvelle flambée de violence. Le président américain Joe Biden a réaffirmé un soutien "plein et entier" à Israël, tandis que l'Union européenne, la France, le Royaume-Uni et d'autres pays ont condamné l'attaque iranienne.

Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue mercredi pour discuter de l'escalade des hostilités dans la région.

Dans la nuit de mardi à mercredi, l'armée israélienne a répliqué en frappant des cibles du Hezbollah au Liban, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth. Ces raids interviennent après plusieurs jours d'intenses frappes israéliennes au Liban et à Gaza, où des centaines de civils ont été tués.

Israël, en guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, combat également le Hezbollah, qui a ouvert un second front en soutien au Hamas.

Le conflit en cours laisse présager une intensification des combats, malgré les appels internationaux à la désescalade.

L'Iran frappera "toutes les infrastructures" d'Israël s'il est attaqué

L'Iran frappera "toutes les infrastructures" d'Israël s'il est attaqué en riposte à ses lancements de missiles mardi, a averti le chef d'état-major de l'armée iranienne, le général de division Mohammad Bagheri.

"Si le régime sioniste, qui est devenu fou, n'est pas contrôlé par ses soutiens américain et européen et veut poursuivre ces crimes ou agir contre notre souveraineté et notre intégrité territoriale, l'opération comme celle de ce soir (mardi) sera répétée avec une plus grande intensité et toutes les infrastructures du régime seront visées", a déclaré le général Bagheri à la télévision d'Etat iranienne. L'Iran a lancé 200 missiles contre Israël lors de son attaque de mardi soir, a affirmé la télévision d'Etat iranienne.  

L'armée israélienne avait pour sa part affirmé plus tôt que l'Iran avait tiré environ 180 missiles en direction de son territoire, et que la plupart avaient été interceptés.

Missiles iraniens sur Israël : condamnation générale, sauf pour le Hamas

L'attaque iranienne, qui aurait impliqué environ 200 missiles balistiques, selon les premiers rapports, a déclenché des réactions fermes de plusieurs dirigeants mondiaux.

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé sa profonde inquiétude face à l'élargissement du conflit au Moyen-Orient. "Cela doit cesser. Il nous faut absolument un cessez-le-feu", a-t-il déclaré en déplorant "l'escalade après escalade".

Du côté des États-Unis, le président Joe Biden a réaffirmé le soutien inconditionnel de son pays à Israël, qualifiant cette attaque d'"inefficace" et affirmant qu'elle avait été "repoussée".

Son secrétaire d'État, Antony Blinken, a jugé l'agression iranienne "totalement inacceptable" et a appelé à une condamnation internationale, tout en assurant que les États-Unis, aux côtés d'Israël et de ses alliés, avaient contribué à neutraliser l'attaque.

L'Union européenne a également fermement condamné ces frappes, son chef de la diplomatie Josep Borrell évoquant sur X (anciennement Twitter) un "cycle dangereux d'attaques et de représailles". Il a insisté sur l'urgence d'un cessez-le-feu pour éviter que la situation ne devienne incontrôlable.

Appels au calme et condamnations fermes

En Europe, l'Allemagne, par la voix de la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, a exhorté l'Iran à mettre fin à ses tirs de missiles, tout en redoutant une escalade des combats. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares ont, eux aussi, plaidé pour la retenue et la désescalade.

La France a réagi rapidement via un communiqué de l'Élysée publié dans la nuit, où le président Emmanuel Macron a "condamné avec la plus grande fermeté" les nouvelles attaques iraniennes. Il a également demandé au Hezbollah de cesser ses actions terroristes et appelé Israël à stopper ses opérations militaires, en insistant sur l'importance de la sécurité d'Israël.

Soutien du Hamas à l'offensive iranienne

Alors que l'ensemble de la communauté internationale appelle à une désescalade, le mouvement islamiste palestinien Hamas a salué les tirs de missiles iraniens, les qualifiant de "vengeance héroïque" en réponse à l'assassinat de ses dirigeants et de ceux du Hezbollah par Israël. Selon le Hamas, ces frappes sont une réponse à la mort d'Ismaïl Haniyeh, chef du mouvement palestinien, et de Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah libanais.

Cette attaque iranienne, largement condamnée, illustre l'extrême tension qui règne au Moyen-Orient, où les appels à la paix se heurtent à une spirale de violences de plus en plus préoccupante.

Macron condamne "avec la plus grande fermeté" les "attaques de l'Iran contre Israël"

À l’issue d’un conseil de défense, l’Élysée a publié un communiqué dans lequel le président français a exigé que le Hezbollah cesse ses "actions terroristes" contre Israël et a réaffirmé l’attachement de la France à la sécurité de l’État hébreu.

Cependant, il a également appelé Israël à mettre un terme à ses opérations militaires "le plus vite possible", tout en invitant l’ensemble des acteurs impliqués dans la crise à faire preuve de "la plus grande retenue".

Mobilisation militaire française

La France a décidé de renforcer sa présence militaire dans la région pour parer à la menace iranienne. Cette décision fait suite à l'attaque de mardi, où environ 180 missiles ont été tirés par l’Iran sur le territoire israélien, en représailles à la mort de dirigeants du Hezbollah et du Hamas. En réponse, Israël et les États-Unis ont menacé de riposter.

Emmanuel Macron a également annoncé l’organisation prochaine d’une conférence de soutien au Liban, sans plus de détails à ce stade. Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères, a été chargé de retourner au Moyen-Orient pour engager des consultations visant à favoriser une désescalade et trouver des solutions durables, notamment concernant la situation au Liban et à Gaza.

Sécurité des ressortissants français

Le président français a également ordonné la mise en place de toutes les dispositions nécessaires pour assister et protéger les ressortissants français dans la région. Il a en outre appelé à une vigilance accrue pour éviter toute répercussion de la crise sur le sol français et garantir la sécurité de chacun.

Face à cette escalade, la France reste déterminée à jouer un rôle dans la stabilisation de la région tout en soutenant ses partenaires internationaux.

Nouvelles frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth

L'armée israélienne a frappé la banlieue sud de Beyrouth tôt mercredi, a déclaré une source de sécurité libanaise, après un nouvel appel d'Israël à évacuer le secteur.

"Une frappe aérienne israélienne a visé la banlieue sud de Beyrouth", a déclaré cette source, qui a requis l'anonymat car elle n'est pas autorisée à parler aux médias. Des correspondants de l'AFP ont entendu le bruit d'une explosion dans le secteur, qu'Israël a frappé à plusieurs reprises depuis la semaine dernière, affirmant viser des sites du Hezbollah.
 

Missiles iraniens interceptés, la police se met à l'abri sur le site d'une attaque à Tel-Aviv

Six personnes ont été tuées et neuf autres blessées mardi à Tel-Aviv dans un attentat à l'arme à feu et à l'arme blanche perpétré par deux hommes, qui ont été "neutralisés", a indiqué la police israélienne revoyant à la hausse un bilan précédent de quatre morts et sept blessés.

Les deux tireurs ont ouvert le feu en descendant d'un tram à l'arrêt de Sdérot-Yéroushalaïm, dans le quartier de Jaffa, selon la police et des images de caméras de surveillance diffusées par la télévision israélienne.

"Les deux terroristes ont été neutralisés sur place", indique la police dans un bref communiqué. L'attentat a eu lieu en début de soirée peu avant avant que l'Iran ne déclenche une attaque contre Israël en tirant 180 missiles vers la région de Tel-Aviv

En plus des six morts, "neuf personnes ont été blessées à des degrés divers", indique le communiqué de la police en citant des source smédicales.

 

Des Israéliens de Jérusalem réagissent à l'attaque de missiles iraniens

Mardi, l'Iran a lancé une attaque massive contre Israël en tirant près de 180 missiles depuis son territoire. Cette offensive, la seconde en six mois, vise à venger les récents assassinats de trois figures clés : Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, Ismaïl Haniyeh, leader du Hamas, et Abbas Nilforoushan, un haut commandant des Gardiens de la Révolution. Cette escalade survient alors qu'Israël est déjà en guerre contre le Hamas et le Hezbollah.

Israël et les États-Unis préparent une réponse

Cette attaque "aura des conséquences", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, ajoutant que l'armée répondrait "au moment et à l'endroit choisis". Les États-Unis, qui ont aidé leur allié à intercepter une grande partie des missiles iraniens grâce au système de défense "Dôme de fer", ont également confirmé leur volonté de coordonner une réponse avec Israël. 

L'attaque a provoqué une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, prévue pour mercredi, afin de discuter de la montée des tensions au Moyen-Orient.

Détonations dans le ciel de Jérusalem

Pendant l'attaque, des missiles d'interception ont été lancés par Israël, illuminant le ciel au-dessus de Jérusalem. Des journalistes sur place ont rapporté des explosions visibles et des détonations résonnant dans toute la ville, tandis que les sirènes d'alerte retentissaient à travers le pays. L'espace aérien israélien a été temporairement fermé, et des abris ont été ouverts pour la population.

Selon les secours israéliens, deux personnes ont été légèrement blessées dans l'attaque. En Cisjordanie, un Palestinien a été tué à Jéricho par des éclats de missile. 

Réplique iranienne et menaces

Les Gardiens de la Révolution iraniens ont revendiqué cette offensive, affirmant avoir visé trois bases militaires autour de Tel-Aviv. Ils ont également menacé Israël d'une "riposte écrasante" en cas de nouvelle attaque. À Téhéran, l'aéroport international a suspendu ses vols en réponse à la situation.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a qualifié l'attaque d'une "réponse décisive" à "l'agression" d'Israël, alors que l'Iran promet de venger la mort de ses alliés. Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a réaffirmé que la disparition de Hassan Nasrallah ne "sera pas vaine", tandis que le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a averti que cela mènerait à la "destruction" d'Israël.

Un conflit qui s'élargit

Depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, une guerre ouverte a éclaté entre les deux ennemis. Le Hezbollah libanais s'est également impliqué en ouvrant un second front contre Israël, en soutien au Hamas. Les tensions n'ont cessé d'augmenter, culminant avec la mort de Nasrallah lors d'un raid israélien à Beyrouth, une semaine après une série de frappes meurtrières contre le Liban.

Alors que la situation dégénère, Israël a intensifié ses raids contre le Hezbollah, notamment dans le sud du Liban, et ordonné l'évacuation de plusieurs localités à la frontière. En réponse, le Hezbollah a tiré des roquettes vers Israël, aggravant davantage la situation dans la région.

Cette nouvelle escalade intervient dans un contexte international tendu, avec des condamnations de l'Union européenne, de l'Espagne et du Royaume-Uni concernant l'attaque iranienne, tandis que l'ONU déplore l'élargissement du conflit au Moyen-Orient.

Frappes israéliennes: 55 morts, 156 blessés au Liban

Le ministère libanais de la Santé a annoncé mardi soir que 55 personnes avaient été tuées et 156 autres blessées par des "frappes de l'ennemi israélien" au cours des dernières 24 heures dans plusieurs régions du pays.

L'unité de gestion des catastrophes avait annoncé avant la publication de ce bilan quotidien que 1.873 personnes avaient été tuées au Liban depuis qu'Israël et le Hezbollah ont commencé à échanger des tirs courant octobre.  

Mardi soir encore, Israël a appelé la population à évacuer les environs de deux bâtiments de la banlieue sud de Beyrouth. Dans la journée, l'Iran a par ailleurs tiré mardi environ 180 missiles sur Israël en riposte, selon Téhéran, à l'assassinat des chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, la deuxième attaque du genre en six mois.

Israël appelle les civils à évacuer les environs de deux bâtiments au sud de Beyrouth

L'armée israélienne a appelé dans la nuit de mardi à mercredi la population à évacuer "immédiatement" pour sa "sécurité" deux bâtiments de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah et leurs environs dans un rayon de 500 mètres.

"Vous êtes situés à proximité d'installations dangereuses du Hezbollah contre lesquelles (l'armée israélienne) va agir avec force sous peu", écrit Avichai Adraee, porte-parole de l'armée israélienne dans un message sur X et Telegram accompagné d'infographies précisant la localisation des deux immeubles.

Biden réaffirme le plein soutien des Etats-Unis à Israël après l'attaque iranienne

Le président américain, Joe Biden, a réaffirmé que les Etats-Unis "soutenaient pleinement" Israël, visé mardi par une attaque iranienne qui a été "repoussée" et s'est révélée "inefficace" selon lui.

"Les Etats-Unis soutiennent pleinement, pleinement, pleinement Israël", a déclaré à la presse Joe Biden, au début d'une réunion à la Maison Blanche consacrée à la gestion des dégâts causés par l'ouragan Hélène.   Il a ajouté que des discussions étaient "en cours" avec Israël sur la réponse à apporter, et estimé que les conséquences pour l'Iran "restaient à déterminer".  

Le président américain a indiqué n'avoir pas parlé mardi au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, mais a assuré qu'il avait l'intention de le faire, sans plus de précisions.  

Comme l'avait déjà dit son conseiller à la sécurité nationale un peu plus tôt, Joe Biden a jugé que l'attaque de l'Iran contre Israël s'était révélée "inefficace" et avait été "battue en brèche" par les forces israéliennes, appuyées par les Etats-Unis.  

L'Iran a tiré mardi environ 180 missiles sur le territoire israélien pour venger la mort de ses alliés, les chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, la deuxième attaque du genre en près de six mois.  

Israël a menacé de riposter. "Cette attaque aura des conséquences", a averti le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a estimé mardi soir que l'Iran avait "commis une grave erreur" en attaquant son pays

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a estimé mardi soir que l'Iran avait "commis une grave erreur" en attaquant son pays, et qu'il en paierait "le prix", Israël étant déterminé à faire "rendre des comptes à ses ennemis".

"L'Iran a commis une grave erreur ce soir et en paiera le prix", a déclaré M. Netanyahu dans un message vidéo après que la République islamique d'Iran a tiré 180 missiles sur Israël dans la soirée, dont "un grand nombre ont été interceptés" par le bouclier antimissile israélien, selon l'armée israélienne.

Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont affirmé que cette attaque était une "réponse" à la mort d'Ismaïl Haniyeh, chef du mouvement islamiste palestinien Hamas tué fin juillet à Téhéran dans une explosion attribuée à Israël, Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais, et Abbas Nilforoushan, un général iranien, tous deux tués dans une frappe israélienne massive vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth. 

"Le régime iranien ne comprend pas notre détermination à nous défendre et à faire rendre des comptes à nos ennemis", a déclaré M. Netanyahu.

"Nasrallah (ne l'a pas compris) et apparemment il y a à Téhéran des gens qui ne le comprennent pas. Ils vont le comprendre", a menacé M. Netanyahu en ajoutant: "Nous nous en tiendrons à ce que nous avons fixé: celui qui nous attaque, nous l'attaquons."

"L'Iran n'a pas tiré la leçon", a écrit sur le réseau social X le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, ajoutant: "Celui qui attaque l'Etat d'Israel paie un lourd tribut".
 

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