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200 missiles envoyés par l'Iran, mais "seulement" un mort et deux blessés côté israélien: comment expliquer ce faible bilan humain?

L'attaque de près de 200 missiles lancés hier soir par l'Iran contre Israël n'a tué qu'une personne et en a blessé deux autres. Une grosse opération pour finalement, peu de victimes. Comment l'expliquer ? 

L'attaque de missiles lancée par l'Iran contre Israël hier soir est une réponse aux assassinats des chefs du Hamas et du Hezbollah, ont affirmé mardi les Gardiens de la révolution, qui menacent Israël d'"attaques écrasantes" s'il répliquait.

L'Iran a lancé 200 missiles contre Israël, dont pour la première fois plusieurs missiles hypersoniques, lors de son attaque de mardi soir, a affirmé la télévision d'Etat iranienne. Malgré ce lourd arsenal, l'attaque n'a provoqué la mort "que" d'une personne sur le sol israélien, et a blessé deux personnes. Comment expliquer ce faible bilan ? 

En plateau, notre référent international Sébastien Rosenfeld a tenté de trouver des éléments de réponse. "Cela s'explique en grande partie grâce à ce système de défense israélien qu'on appelle communément "Dôme de Fer", mais aussi d'un système de défense multicouche avec plusieurs outils militaires en fonction de la menace. Hier, c'était une menace de missiles venant d'Iran et on a utilisé un système qu'on appelle, le système "Arrow", qui permet de détecter et de détruire les missiles", précise-t-il.

Alors, comment fonctionne ce système ? "Ce système permet justement d'identifier certains missiles extrêmement sophistiqués, les fameux missiles "Fattah". Ces missiles sont interceptés par d'autres missiles très sophistiqués, équipés de systèmes radars, qui permettent de les détruire non seulement à haute altitude, mais aussi dans l'espace".

En plus de la sophistication de ces systèmes de défense, la distance entre l'Iran et Israël facilite la chose pour l'état hébreu. "Ces missiles mettent un certain temps pour arriver jusqu'en Israël, il faut 12 minutes, 1600 kilomètres, pour partir, par exemple, de la base militaire d'Ispahan, en Iran jusqu'à Tel Aviv. On a donc le temps de les repérer et de les détruire", précise-t-il. "Cependant, des missiles peuvent quelques fois passer. Regardez cette image, on voit que des missiles peuvent quelquefois passer, ce qui montre bien que le système n'est pas sûr à 100%". 

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