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Élections présidentielles américaines: voici ce qu'il ne fallait pas rater cette semaine 

Dans moins d'un mois, le 5 novembre prochain, les Américains vont élire leur président ou leur présidente. Pour vous permettre d'y voir plus clair, nous vous proposons chaque vendredi un nouveau rendez-vous. Alors, que s'est-il passé cette semaine dans la bataille pour la Maison Blanche ? 

Kamala Harris et Donald Trump se livrent un duel sans merci à coups de phrases chocs. "Ce n'est pas une personne intelligente, c'est une personne à faible QI", déclare Donald Trump lors d'un meeting. "Nous savons ce que veut Donald Trump. Il veut un pouvoir absolu", rétorque Kamala Harris. Retour sur les faits marquants de la semaine dans la bataille pour la Maison Blanche.

Dimanche 20 octobre

Kamala Harris fête ses 60 ans, avec Stevie Wonder à ses côtés pour marquer l’événement. La démocrate espère que les électeurs seront aussi au rendez-vous. "Malgré ceux qui essaient de dire que 'si vous votez, il ne se passera rien', il est certain que si vous ne votez pas, il ne se passera rien", lance-t-elle, cherchant à motiver les abstentionnistes.

Pendant ce temps, Elon Musk ne lui fait aucun cadeau. Au contraire, il offre des chèques d'un million de dollars à ceux qui expriment leur antipathie envers la démocrate. "Ce qui fait peur au système, à la machine, c'est que Donald Trump n'est pas une marionnette. C'est une vraie personne," déclare le milliardaire.

Lundi 21 octobre

Donald Trump sillonne les États clés, comme la Caroline du Nord, et promet un "nouvel âge d’or" pour l’Amérique. "Chaque problème auquel nous sommes confrontés peut être résolu", déclare-t-il, avant de lâcher une pique : "Kamala, tu es virée ! Dégage. Sors d'ici, Kamala."

De son côté, Kamala Harris s’allie à Liz Cheney, figure emblématique du Parti républicain, pour dénoncer les ambitions de Trump, qu'elle qualifie de tyranniques. "Selon les mots de son ancien chef de cabinet, Donald Trump entre dans la définition générale du fasciste", affirme-t-elle. "Nous savons ce que veut Donald Trump. Il veut un pouvoir absolu."

Mardi 22 octobre

Barack Obama, l’ancien président, rejoint la campagne avec un ton rythmé et énergique. "Je suis nerveux, mais en surface, j’ai l’air calme. Et je suis prêt à larguer des bombes. N’oubliez jamais," plaisante-t-il, jouant sur sa présence confiante pour galvaniser les supporters démocrates.

Jeudi 24 octobre

Une ancienne mannequin évoque une agression sexuelle présumée lors d'une visite à la Trump Tower en 1993. "Ses mains se sont posées sur mes seins, mes hanches, mes fesses, remontant... elles étaient sur moi tout le temps." Aucune réaction officielle de Trump, qui préfère concentrer ses attaques sur Kamala Harris : "Ce n'est pas une personne intelligente, c'est une personne à faible QI."

Vendredi 25 octobre

Kamala Harris ne compte pas se laisser faire. "Donald Trump est devenu au fil du temps plus confus, plus instable, et plus en colère. Vous le voyez tous les jours, il est de plus en plus déséquilibré," affirme-t-elle. Avec des soutiens comme Bruce Springsteen et Barack Obama, la démocrate affiche une solide liste d’alliés. Mais cela sera-t-il suffisant ? De son côté, Donald Trump espère une victoire confortable. Plus que 11 jours avant l'élection.

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