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Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie est ouverte à des compromis raisonnables pour mettre fin au conflit en Ukraine. Malgré des initiatives de paix relayées par la Turquie, il accuse l'Ukraine d'avoir rejeté ces propositions et pointe du doigt les positions de l'Occident et la poursuite des combats sur le terrain.
Lors d'une interview diffusée le 25 octobre 2024 sur la chaîne Rossiya-1, Vladimir Poutine a évoqué la possibilité de trouver un terrain d'entente dans la crise ukrainienne. Il a révélé que la Turquie avait tenté d'agir en médiateur, mais que les efforts avaient été vains. "En effet, nos partenaires turcs - et ce n'est pas la première fois - nous ont présenté un certain nombre d'initiatives et ont été en contact avec la partie ukrainienne. Mais dès que nous avons accepté un plan, il s'est avéré que l'Ukraine l'avait déjà rejeté. Cela s'est produit deux fois", a-t-il déclaré.
Malgré cette situation, Poutine a insisté sur la disponibilité de la Russie à envisager des compromis, tout en accusant Kiev de comportements imprévisibles et irrationnels : "(Il y a) un comportement irrationnel de la part de l'Ukraine, difficile à prévoir. Il n'est pas possible de bâtir des plans sur cette base."
Le résultat doit être basé sur les réalités qui se dessinent sur le champ de bataille.
Le président russe a également précisé que, bien que Moscou soit prête à des compromis, cela ne signifie pas que des concessions seront faites. "Tout résultat doit être en faveur de la Russie. Je le dis directement, sans hésitation. Le résultat doit être basé sur les réalités qui se dessinent sur le champ de bataille. Sans aucun doute, nous n'allons faire aucune concession. Il n'y aura aucun échange de territoires, absolument pas."
Selon Poutine, la situation sur le front reste favorable aux forces russes, malgré la poursuite des combats : "Vous avez dit que les opérations offensives se poursuivent sur toute la ligne de front. Oui. Cela varie selon les endroits. C'est plus calme sur le front de Kherson. Le front y est stable, même si certains changements se produisent, tous en faveur de l'armée russe."
Enfin, Poutine a conclu en affirmant que des négociations substantielles n'avaient pas encore lieu, mais que la Russie restait ouverte à des discussions basées sur des compromis raisonnables. Toutefois, il a souligné l'importance des réalités sur le terrain comme base de toute future entente.