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Le PS de Paul Magnette voudra-t-il faire tomber l'Arizona en cas de nouveaux échecs de négociations ?
Dans une interview accordée à De Tijd ce samedi, Paul Magnette a réitéré que le PS restera dans l'opposition. "Nous avons choisi l'opposition et nous y resterons", a-t-il affirmé, rappelant que cette décision faisait suite aux résultats électoraux de juin. "Nous voulons changer des choses, mais nous n'avons pas obtenu les meilleurs résultats, donc nous avons choisi l'opposition, et nous maintiendrons cette position", a-t-il précisé.
Aucune intention de rejoindre la table des négociations
Alors que Conner Rousseau, président de Vooruit, a exprimé son souhait d'une nouvelle phase de négociations avec une supernote, certains estiment qu’il pourrait chercher à ramener le PS à la table des discussions pour renforcer la voix de la gauche. Cependant, tant du côté francophone, avec des partis comme le MR et Les Engagés, que du côté flamand, cette idée ne suscite guère d'enthousiasme. Sammy Mahdi, président du CD&V, a également affirmé dans Het Laatste Nieuws que "personne ne devrait essayer d'envoyer une invitation au PS".
Paul Magnette a confirmé dans son interview qu'il n'est pas intéressé à participer au gouvernement fédéral. Selon lui, le choix de rester en dehors de l'exécutif permet au PS de se concentrer sur son processus de renouvellement interne. "C'est plus difficile à faire quand on est au gouvernement", a-t-il expliqué.
Des circonstances exceptionnelles comme seule exception
Le président du PS n'a pas complètement exclu un retour aux négociations dans le cas de crises graves. "Si notre pays devait être frappé par une grande catastrophe naturelle, une grave crise financière ou une nouvelle pandémie, nous serions bien sûr prêts à discuter", a-t-il déclaré. Mais pour l'instant, il préfère ne pas envisager de telles situations. "Dans des circonstances normales, nous ne ferons pas partie du gouvernement fédéral".