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Consultation entre les États-Unis et la Belgique sur l'avenir de l'Ukraine: que s'est-il dit?

Bernard Quintin, le ministre belge des Affaires étrangères, et Marco Rubio, secrétaire d'État américain, ont eu un premier contact téléphonique dans la nuit de mercredi à jeudi. Les deux hommes ont notamment abordé l'Ukraine, mais aussi d'autres conflits armés, comme celui en République démocratique du Congo. 

Les États-Unis et la Belgique sont "pleinement alignés" sur la nécessité de soutenir l'Ukraine, a affirmé, dans la nuit de mercredi à jeudi, le ministre belge des Affaires étrangères Bernard Quintin, au terme d'un premier contact téléphonique avec le nouveau secrétaire d'État américain, Marco Rubio."Un échange très amical entre deux alliés de longue date", a qualifié le chef de la diplomatie belge, qui se trouve à Rabat (Maroc) où il termine une visite officielle.  

Il faut continuer à mettre la pression

M. Quintin s'est dit très heureux que l'UE ait pu se mettre d'accord sur la prolongation des sanctions européennes contre Moscou."Il faut continuer à mettre la pression sur la Russie", a-t-il insisté, alors que les interrogations persistent sur la forme du soutien que l'administration Trump fournira à l'Ukraine.  

Washington est le premier soutien militaire de Kiev, mais Donald Trump a critiqué plusieurs fois cette aide. Pour autant, il a aussi menacé récemment Moscou de davantage de sanctions faute d'accord sur une paix rapide.  

D'autres thématiques abordées 

Concernant les violences dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), le nouveau chef des Affaires étrangères américaines a souligné qu'il avait appelé les deux présidents, Félix Tshisekedi (RDC) et Paul Kagame (Rwanda), s'inquiétant comme la Belgique de la situation régionale et de l'instabilité. Marco Rubio et Bernard Quintin conviennent de la nécessité d'une désescalade, selon ce dernier.

"Nous avons conclu par l'importance de nos liens historiques qui resteront forts à l'avenir", selon Bernard Quintin, qui a invité Marco Rubio à une rencontre lors de son prochain passage à Bruxelles.  

De son côté, le porte-parole de M. Rubio, Tammy Bruce, a souligné à l'issue de l'entretien "l'importance des relations entre les États-Unis et la Belgique pour garantir la paix et la prospérité transatlantiques". Il a noté, dans un communiqué, que les deux dirigeants avaient aussi abordé le respect des engagements en matière de dépenses de défense. Donald Trump se plaint que ses alliés dans l'OTAN ne respectent pas la norme de 2 % de leur PIB en la matière. Les partis qui négocient un nouveau gouvernement fédéral en Belgique visent à atteindre ces 2 % en 2029, tandis que le président américain évoque le chiffre de 5 % et le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, celui de 3,5 %.  

Marco Rubio a également insisté auprès de son homologue belge sur "la promotion de la collaboration économique", alors que Donald Trump menace de relever les droits de douane sur les produits européens.

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