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Fusillade à Poitiers: un adolescent de 15 ans décède des suites de ses blessures par balles

Dans la soirée du 31 octobre à Poitiers, cinq adolescents âgés entre 15 et 16 ans ont été blessés par balles. L'un d'eux, grièvement blessé par balle à la tête, est décédé ce samedi. 

L'adolescent âgé de 15 ans, grièvement blessé par balle à la tête lors d'une fusillade jeudi soir à Poitiers, est décédé samedi à la mi-journée, a annoncé le procureur de Poitiers.
La victime avait été hospitalisée en état d'urgence absolue, son pronostic vital étant engagé. Quatre autres mineurs de 15 et 16 ans ont été blessés par des coups de feu tirés devant un restaurant dans un quartier de la ville. 

Lié à la vente de stupéfiants 

Un homme qui "se serait livré à la vente de produits stupéfiants", dans le secteur où les faits se sont produits, "au cours des jours précédents", est activement recherché par les enquêteurs, avait indiqué vendredi le procureur Cyril Lacombe. 

Lors d'une perquisition dans un logement qu'il aurait occupé, sept munitions du même calibre que les 11 retrouvées sur les lieux de la fusillade, ainsi que "des éléments partiels d'une arme démontée", ont été saisis selon le parquet. Les faits se sont déroulés dans le quartier des Couronneries, classé prioritaire de la politique de la ville (QPV).

Selon le préfet de la Vienne, ce quartier abrite "deux ou trois points de deal qui sont importants et mobilisent beaucoup la police nationale au quotidien" mais reste "relativement calme" : "il n'est pas tenu par les dealers, même s'il peut y avoir des tensions", a souligné vendredi Jean-Marie Girier.

Un épisode inédit 

Des échauffourées ont eu lieu jeudi soir après les faits, impliquant quelques dizaines de personnes selon la police et le parquet, alors que certaines étaient accusées par d'autres de connaître le tireur.

La maire écologiste de Poitiers, Léonore Moncond'huy, a déploré vendredi "un épisode inédit" dans l'histoire de cette ville d'environ 90.000 habitants, qui selon elle "témoigne d'une évolution assez lourde de la société", réclamant davantage de moyens de sécurité sur le terrain.
 

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