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Son époux Yves Montand l'avait trompée avec Marylin Monroe: Benjamin Castaldi raconte la "trahison" vécue par sa grand-mère, Simone Signoret

Animateur et écrivain, Benjamin Castaldi qui officie chaque matin sur Europe 2 s’est lancé dans l’aventure du roman. Il publie "Et si tu devais ne plus m'aimer" aux éditions du Rocher. Il y raconte la crise de couple que ses grands-parents ont traversée dans les années 50 : lorsque Simone Signoret apprend que son époux, Yves Montand lui a été infidèle avec… Marylin Monroe.  

Benjamin Castaldi a répondu aux questions de notre journaliste Thomas de Bergeyck. L'animateur vient de publier son premier roman. En photo sa grand-mère Simone Signoret, et son grand-père adoptif Yves Montand. Sur la couverture, on retrouve également Marylin Monroe...

"C'est une tempête sur un ciel qui est dépourvu du moindre nuage", indique Benjamin Castaldi. "On est en 1960. Yves Montand a réussi son tour de chant américain. Il a signé un contrat avec la FOX pour tourner un film avec Marylin Monroe. Ma grand-mère Simone Signoret va avoir l'Oscar. On pouvait difficilement faire plus beau paysage. On pense que rien ne va arriver, et le terrible arrive."

 

La "trahison" aura ensuite lieu à Rome. Simone Signoret se justifiera devant la presse en disant "Vous connaissez beaucoup d'hommes qui resteraient insensibles au charme de Marylin Monroe?". "Je pense que c'est son premier mensonge", estime Benjamin Castaldi. "Elle s'était inventé ce personnage de femme digne, de femme qui pardonne. Mais au fond d'elle-même, elle est comme toutes les femmes du monde, elle a pris un coup dans la figure. Quand on se fait tromper, on est très malheureux."

 

Le point de départ du livre de l'animateur est de faire parler sa grand-mère, comme si elle se racontait aux dernières heures de sa vie, fin septembre 1985.

"Le roman commence le 29 septembre où elle dit 'Je vais mourir demain'. Et en gros, je vais vous dire la vérité... Mais dans ce livre, tout n'est pas vrai, pas tous les dialogues. Mais historiquement, c'est vrai. Tout le développement que j'ai fait autour de la prise de conscience quand elle est à Rome, et qu'elle se rend compte de ce qui s'est passé, c'est le parti-pris du romancier. Cela ne s'est peut-être pas passé comme ça. C'est ce que j'ai ressenti. Qu'elle a ouvert les yeux et que c'était trop tard", précise Benjamin Castaldi.

"Quand vous êtes dans une histoire d'amour, que tout va bien et que vous prenez ça dans la figure, on ne comprend pas", conclut Benjamin Castaldi.

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