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Les autorités communales de Chièvres, dont la population est directement concernée par la contamination aux PFAS de l'eau de distribution, ont décidé de déposer plainte contre X. Un appel d'offre auprès de cabinets d'avocats spécialisés en environnement a été lancé. "Un cabinet doit être désigné lundi lors du Collège communal", a indiqué jeudi Olivier Hartiel, le bourgmestre socialiste de Chièvres.
"Notre action contre X a pour but de solliciter une indemnisation des frais engagés dans le cadre de la crise ainsi qu'une indemnisation pour les personnes victimes de la contamination, notamment à la suite de la violation des articles D18 et suivants du Code de l'Eau et du principe de précaution de la part de la SWDE", a-t-il détaillé.
"Notre objectif est de défendre notre ville et notre population. Ca a assez duré. Nous avons eu des promesses et encore des promesses, maintenant, après la communication des résultats du biomonitoring par l'ISSeP, nous avons besoin de réponses concrètes", a poursuivi le bourgmestre.
Selon ce dernier, plus de 30 % des 1.800 personnes testées dans l'entité présentent un taux supérieur au seuil de risqué fixé par le Conseil scientifique indépendant (CSI). "Une deuxième session de prélèvements est en vue. Il faut en effet donner la possibilité d'être testé à toutes les personnes qui ont consommé de l'eau du puits n°1 de distribution d'eau concerné par la pollution", a-t-il conclu.