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Les députés de la commission de l'Environnement du Parlement bruxellois ont ouvert mercredi le débat sur la proposition de Code du bien-être animal élaboré par le ministre Clerfayt. Le processus parlementaire en restera cependant à la discussion générale. Il n'y aura pas de vote à ce sujet avant les élections.
Le texte mis sur la table par l'opposition MR, N-VA et CD&V, ainsi que par Julien Uyttendaele (PS) et Jonathan De Patoul (DéFI), est la copie conforme du projet élaboré par le ministre du Bien-être animal et qui faisait consensus au gouvernement Vervoort.
En pleine campagne électorale, le PS a cependant fait barrage à son introduction au Parlement, de crainte de voir celui-ci amendé, pour y introduire une interdiction de l'abattage sans étourdissement.
L'opposition, qui s'est d'ailleurs montrée plutôt satisfaite du projet du ministre DéFI, en séance mercredi matin, a par conséquent repris le texte à son compte pour tenter de le faire adopter in extremis avant la fin de la législature. Mais trente députés, notamment socialistes, ont demandé que la proposition d'ordonnance soit soumise pour avis au Conseil d'Etat.
Matériellement, celui-ci n'aura plus le temps de se prononcer pour permettre un examen des articles en commission et ensuite, un débat et un vote en plénière d'ici les élections.
La discussion générale de mercredi matin aura au moins permis de constater qu'en l'état, le projet de Code n'aura de mal à passer après le scrutin de juin, s'il est redéposé, tant son contenu, qui n'aborde pas, en l'état, la question de l'abattage, est quasi unanimement soutenu.