Partager:
La loi européenne sur la restauration de la nature a été adoptée après des mois de débat. La Belgique s'est abstenue lors du vote, inquiétant certains agriculteurs. Cette loi vise à protéger et à restaurer les zones de nature endommagées par les activités humaines.
Après des mois de débat, la loi européenne sur la restauration de la nature a été adoptée. Un texte qui prévoit notamment de restaurer, d'ici 2050, 90 % des habitats naturels : "C'est une loi qui vise à protéger et à restaurer aussi les zones de nature qui ont été endommagées par toutes ces activités humaines. Petit à petit, si on laisse la nature tranquille et qu'on lui donne de l'espace, elle finit par reprendre assez rapidement ses droits", indique Jean-Pascal Van Ypersele. Un vote au cours duquel la Belgique s'est abstenue.
C'est extrêmement important.
Il faut dire qu'il inquiète certains agriculteurs chez nous. Objectif d'ici 2030 pour les États membres, déployer des solutions fondées sur la nature, rétablir les écosystèmes d'un cinquième des terres et des espaces marins de l'Union européenne. C'est une loi qui vise à protéger et à restaurer aussi les zones de nature qui ont été endommagées par toutes ces activités humaines : "Ça va vraiment soutenir la biodiversité. On va réinvestir en fait dans la nature en général. Et tout ça, c'est vraiment extrêmement important pour l'adaptation face aux événements extrêmes climatiques qu'on voit déjà en Belgique, mais ailleurs dans le monde et en Europe particulièrement", précise Nadia Cornejo, porte-parole de Greenpeace.
Inquiétudes du côté des agriculteurs
La nouvelle loi vise à soutenir la biodiversité et à réinvestir dans la nature en général pour faire face aux événements climatiques extrêmes. Toutefois, elle crée des inquiétudes chez les agriculteurs belges, qui redoutent une pression accrue sur les terres agricoles. Ils appellent à une gestion volontaire et à l'octroi d'un budget dédié pour mettre en œuvre cette nouvelle réglementation."Économiquement et au niveau également de notre travail, des conséquences et des zones qui devront sans doute être gérées autrement que ce qu'elles le sont aujourd'hui", explique Marianne Streel, présidente de la Fédération wallonne de l'agriculture.
D'ici deux ans, chaque État devra établir son plan national de restauration avec des objectifs concrets à atteindre, objectifs fixés par la loi.