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Nouvel épisode du conflit social entre les travailleurs et la direction d'Audi : plus de 300 clés de voitures qui avaient été confisquées par les syndicats ont été rendues à la direction en échange d'une conciliation sociale.
Le porte-parole d'Audi, Peter D'hoore, indique ce mardi après-midi que "l'incident des clés est alors clôturé". Il confirme que les poursuites judiciaires contre les travailleurs sont abandonnées.
Place, désormais, à la conciliation : "On est toujours ouvert pour se mettre autour de la table avec les partenaires sociaux, et c'est ce qu'on va faire. On se prépare donc pour avoir un entretien avec eux", assure Peter D'hoore.
Le porte-parole avance que la direction d'Audi veut redémarrer la production, mais il y a "encore deux conditions" : "Que tout le monde reprenne le travail normalement et qu'on sache livrer aussi des voitures vers les concessionnaires".
Interrogé sur la légalité du "lock-out" de l'usine Audi, Peter D'hoore explique que la direction voit les choses différement : "Vendredi passé, on a constaté que les collaborateurs et les partenaires sociaux ne voudraient pas redémarrer ce lundi, et c'est pour ça qu'à ce moment-là, on a dit qu'on ne va pas redémarrer la production", répond-il.
Peter D'hoore assure qu'Audi se réunira avec les partenaires sociaux, "et on va les écouter" : "Je pense que c'est dans l'intérêt de tout le monde de reprendre le travail", continue-t-il. La société montrerait, de cette manière, que même "dans des circonstances difficiles" pour les travailleurs, dont elle est consciente, "on sait produire des voitures de bonne qualité", dit-il. "Je pense que pour des investisseurs potentiels, c'est quelque chose de positif".