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Corentin est étudiant et il travaille... beaucoup. Le jeune homme craint d'exploser son quotat d'heures légales et a appuyé sur le bouton orange Alertez-Nous. Que risque-t-il ? Les parents de Corentin pourraient-ils perdre les allocations familiales ?
Deux choses primordiales sont à distinguer: le nombre d'heures de travail et le montant gagné.
Un étudiant a le droit de travailler 600 heures par an; ce sont 600 heures avec des cotisations réduites, ce qui les rend bien plus intéressantes.
Il est possible de dépasser ce quotat; mais à partir de 601 heures, il faudra payer des cotisations sociales ordinaires, c'est-à-dire de 13,07% pour les heures en surplus.
Quelles sont les conséquences pour les parents ?
Pour les allocations familiales, il est important d'être assidu sur le décompte des heures par trimestre. Par trimestre, l'étudiant ne doit pas dépasser 240 heures par trimestre.
Si ce nombre d'heures travaillées est dépassé, les parents de l'étudiant perdront les allocations pour le trimestre concerné.
Un cas concret
Nous sommes le 16 novembre et Corentin dépasse son quota sur l'année: il en est à 603 heures, au lieu de 300. Pour ces 3 heures de trop, il va devoir payer 13 % de cotisations. Nous sommes également le 4e trimestre de l'année. Si entre le 1er octobre et le 31 décembre, il a travaillé 175 heures, cela n'aura aucun impact sur les allocations familiales.
Les montants gagnés
En fonction du salaire perçu, les conséquences peuvent être différentes. il peut y avoir des conséquences. L'étudiant a droit à un montant maximum par an qui est d'environ 14.500€ (14.514,29€). Si ce montant est dépassé, alors l'étudiant devra payer soi-même ses impôts.
Si la rémunération brute dépasse certains montants, l'étudiant ne sera plus fiscalement à la charge de ses parents. Par exemple, si les parents sont imposés ensemble, la limite est est à 7.965€ brut. Pour un parent isolé, l'étudiant a droit à 10.090€ maximum.