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Le projet visant à ériger un jardin mémoriel en hommage à Julie et Melissa, victimes de Marc Dutroux, est pour le moment un échec cuisant dans la commune de Sars-la-Brussière. En effet, la demande de subvention pour la création de ce lieu de mémoire a été rejetée, principalement en raison d'un retard dans le dépôt du dossier.
La demande de subvention, essentielle pour la concrétisation d'un lieu de mémoire en hommage à Julie et Mélissa, a été soumise avec un retard de 48 heures, ce qui a conduit à son rejet. Gino, le père de Mélissa, exprime sa déception face à cette décision, soulignant l'importance d'honorer la mémoire de Julie et Mélissa à travers un lieu tangible. "Il faudra quelque chose, on prendra le temps qu'il faut. On attend un retour du bourgmestre, Lucien Baudouin, qui m'a expliqué il y a 4-5 mois, que c'était la ministre Tellier qui avait les cordons de la bourse des aménagements ruraux de la région, et qu'elle n'a pas voulu...", a-t-il expliqué.
Il insiste sur la nécessité d'une présence durable pour honorer l'existence des jeunes filles : "Il faut que ce soit indélébile, il faut une trace que Julie et Mélissa sont passées par Sars-la-Buissière".
Jean-Denis, le père de Julie, partage cet avis, soulignant l'importance de ne pas oublier les événements tragiques liés à l'affaire Dutroux et de tirer des leçons pour prévenir de tels crimes à l'avenir.
Il a affirmé : "J'ai tout à fait la même position, parce que l'affaire a marqué le monde entier, et ce ne serait pas normal, quelque part, qu'on oublie ce qui s'est passé, parce qu'il faut en tirer les conclusions (...) que ce genre de choses ne se reproduise pas si souvent, ou le moins souvent possible".
Le rejet de la demande de subvention, même pour un laps de temps aussi court que 48 heures, est perçu comme un obstacle regrettable à la réalisation de ce projet.
