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"Ma motivation ? Les enfants": le métier d'instituteur est-il toujours attrayant?

Les syndicats de l'enseignement ont organisé cette semaine 48 heures de grève dans toutes les écoles de Wallonie et de Bruxelles. Avec cette mobilisation qui se termine ce mardi, nous avons notamment posé la question "Le métier est-il toujours attrayant?" à de futurs enseignants.

Dans le contexte d'incertitude et de mobilisation du secteur de l'Enseignement, donnons la parole aux futurs professeurs, aux futurs instituteurs. Le métier est-il toujours attrayant? Qu'est-ce qui motive ces jeunes à embrasser une carrière de professeur ou d'instituteur malgré un climat d'incertitude avec l'annonce de la réduction des moyens, la fin des nominations et la suppression de certaines filières?

Nous avons voulu savoir si les profs de demain avaient toujours le feu sacré. Les étudiants que nous avons rencontrés ne semblent pas déstabilisés. 

C'est le cas de Cyprien, qui se destine à être instituteur dès la rentrée prochaine alors qu'il est toujours sous le régime des trois années d'études. Sa motivation est à la fois simple et évidente. "Ma motivation? Ce sont les enfants. C'est leur apprendre, c'est la vie de l'école", confie-t-il.

 

Même chose pour Catherine, qui a un parcours atypique. "Actuellement, je suis pharmacienne dans une petite pharmacie de proximité à Waterloo. Cette année, je me suis inscrite pour devenir prof", indique-t-elle.

 

Les difficultés rencontrées par le secteur inquiètent, mais ne découragent pas ces futurs profs. "C'est sûr que ça fait peur malgré tout", déclare Cyprien. "Les enfants sont les citoyens de demain. Faire des coupes budgétaires à ce niveau-là, c'est un peu effrayant. Je le fais pour les enfants. Je n'ai pas envie d'abandonner ce métier, car il y a des mesures mises en place."

Enseignant, un métier que l'on fait avant tout avec passion. "J'ai toujours voulu être prof, même quand j'ai su qu'il y avait la réforme de la formation pour devenir enseignant", conclut Catherine.

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