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L'ex-président équatorien Rafael Correa interdit d'entrée aux États-Unis

Les États-Unis ont interdit mercredi à l'ancien président équatorien Rafael Correa et à son vice-président Jorge Glas d'entrer sur leur territoire en raison de leur implication dans une "importante affaire de corruption", a indiqué le département d'État américain.

Les deux ex-dirigeants sont "inéligibles à l'entrée sur le territoire américain en raison de leur implication dans une affaire de corruption importante lorsqu'ils exerçaient des fonctions publiques", a justifié le département dans un communiqué.

La décision s'applique également à leurs "proches directs", tels que leurs épouses et leurs enfants adultes, précise un communiqué publié par l'ambassade de Washington à Quito.

L'ancien président socialiste (2007-2017) a été condamné par contumace en 2020 à huit ans de prison pour corruption en Équateur - et de ce fait est inéligible - et vit aujourd'hui exil en Belgique. Il fait part fréquemment en ligne de son opinion sur la situation dans son pays natal.

M. Glas est quant à lui incarcéré dans une prison de haute sécurité dans le sud-ouest du pays. Il est accusé de détournements de fonds et de corruption.

Visé par un mandat d'arrêt, il avait été arrêté en avril dernier lors d'un raid policier à l'ambassade du Mexique à Quito, où il avait trouvé refuge, ce qui a entraîné une crise diplomatique entre l'Équateur et le Mexique.

Rafael Correa, qui s'est toujours montré très critique envers Washington durant ses 10 ans à la tête de l'Équateur, a jugé que les accusations contre lui n'étaient pas fondées et que la décision des États-Unis étaient injustes.

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