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L'esprit de Noël est présent de plus en plus tôt dans les rayons des magasins, sur les chaînes télévisées ou encore, dans les rues. Pourtant, les fêtes de fin d'année ne sont pas synonymes de bonheur pour tout le monde.
L'esprit de Noël semble arriver de plus en plus tôt. Dès octobre, les rayons des magasins se remplissent de décorations de Noël, et les chaînes télévisées diffusent déjà leurs célèbres téléfilms de saison. "Il y a évidemment une dimension marketing, car à Noël, les achats émotionnels et impulsifs sont bien plus fréquents. Ceux qui le peuvent en profitent", explique la psychiatre Caroline Depuydt. "Mais ce n'est pas la seule raison. Nous vivons dans un monde plein d'incertitudes, d'instabilités, et anticiper un moment chaleureux nous offre une forme de réconfort. Plus cette anticipation commence tôt, plus cela peut refléter notre désarroi actuel."
Une période anxiogène pour certains
Cependant, pour certaines personnes, les fêtes de fin d'année ne sont pas synonymes de joie. Noël peut évoquer des souvenirs douloureux ou accentuer le sentiment de solitude. "C'est important de le souligner, car tout le monde n'aime pas Noël. Certaines personnes trouvent cette période anxiogène, pour d'autres, elle réveille des souvenirs difficiles ou des traumatismes familiaux. Il est crucial d'avoir une pensée pour elles", poursuit la psychiatre.
Il faut s'autoriser à ne pas aimer Noël
Comment alors traverser cette période si elle est source de stress ? "Je dirais qu'il faut tout simplement s'autoriser à ne pas aimer Noël. Il est possible de résister à la pression sociétale qui nous pousse à être joyeux et bienveillants durant cette période. On peut traverser Noël en acceptant ses sentiments et en les partageant avec les gens qui nous entourent", conclut-elle.