Accueil Actu Belgique Société

La fille de Gwendoline rate son CEB mais est admise en secondaire: "On ne va pas lui donner de chance"

Alors qu'elle a raté son CEB, la fille de Gwendoline est admise en secondaire: un choix incompréhensible pour la mère.

Gwendoline est la maman d'une fille de 12 ans. Cette dernière vient de terminer sa 6e primaire, mais elle a raté beaucoup d'examens lors de son CEB. Et pourtant, son école considère qu'elle a réussi et l'autorise à s'inscrire en 1ère secondaire, qui plus est, dans une école considérée comme élitiste, sans passer par une 1ère différenciée.

Face à cette décision, Gwendoline est révoltée. Elle estime que sa fille n’est pas prête et qu'elle n’a pas la maturité adaptée et elle craint que sa fille ne soit complètement dégoûtée de l’école. "Tout en sachant en plus qu'en première on ne double pas, en deuxième non plus (suite à la mise en place du tronc commun lié au Pacte d'excellence, NDLR). (...) En fait, on ne va pas lui donner de chance non plus. On va peut-être la rediriger dans quelque chose qui ne lui conviendra pas", s'indigne-t-elle.

Pour rappel, ce sont les écoles qui décident si un élève peut ou non passer directement en 1re secondaire en fonction des résultats au CEB. Il faut savoir qu'un élève qui a raté son CEB a 2 options : soit recommencer sa 6e primaire, ou bien faire une 1re différenciée, c'est-à-dire une 1re secondaire pour refaire son CEB et ensuite intégrer une école traditionnelle.

Pour Christine Toumpsin, directrice d'école et présidente du Collège des directeurs du fondamental de l'enseignement libre, l'idéal aurait été de faire une première différenciée.

Mais il arrive aussi qu'un élève réussisse en secondaire même en ayant loupé son CEB. "À partir du moment où on remet les choses en place, l'enfant peut rattraper son retard. Les années peuvent être très belles, mais il faut aussi que l'enfant travaille un petit peu", explique-t-elle.

Gwendoline pense quant à elle que sa fille ne pourra pas assumer.
 


 

À lire aussi

Sélectionné pour vous