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Une institutrice perd le contrôle et frappe une fillette de 3 ans: y a-t-il des aides psychologiques pour les enseignants en Belgique ?

Une institutrice parisienne s'est violemment attaquée à une petite fille de 3 ans. La vidéo a beaucoup choqué. Placée en garde à vue, l'enseignante a immédiatement regretté son geste. Selon son avocat, une rentrée scolaire difficile et des classes surchargées seraient notamment responsables de cette perte de contrôle. Les professeurs ont-ils droit à un accompagnement psychologique?

Ce n'est pas prévu, sauf s'il y a eu violence. Dans ce cas uniquement, l'enseignant bénéfice d'une aide psychologique. La CSC enseignement évoque un vide et le regrette. Ce syndicat et les autres ont interpellé plusieurs fois l'ancienne ministre Caroline Désir et ils ont l'intention de relancer le dossier avec Valérie Glatigny qui lui a succédé.

D'autant plus qu'il est écrit dans le pacte d'excellence qu'il faut veiller au bien-être des professeurs. Seulement voilà, il n'y a encore rien de concret. C'est un chantier sur lequel il faut plancher.

La CSC enseignement a des idées. Elle estime qu'il faudrait une cellule dédiée au bien-être des enseignants, avec des psychologues à leur disposition pour les écouter, les soutenir et leur apporter des réponses. Pour l'instant, il existe bien un numéro vert mais il n'est pas destiné qu'aux enseignants, et donc, ce n'est pas la solution idéale. Quant à la médecine du travail, elle est débordée.

Du côté des directeurs, ils peuvent entendre les doléances de leur personnel mais ils n'ont pas été formés pour l'encadrer psychologiquement. En d'autres termes, les enseignants auraient bien besoin de ce soutien avant que ça n'aille trop loin. Et il y a urgence, affirme Roland Lahaye de la CSC enseignement. Il ne faudrait jamais en arriver à perdre le contrôle.

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