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Samuel Cogolati, candidat à la co-présidence d'Écolo, défend son projet d'écologie populaire: "Un win win pour l'environnement, pour l'emploi et pour l'économie"

Samuel Cogolati, député et candidat à la présidence du parti Écolo aux côtés de Marie Lecocq, était l'invité de Martin Buxant. Il a défendu le projet qu'il porte.

Le duo Samuel Cogolati/Marie Lecocq et le tandem Marie-Colline Leroy/Gilles Vanden Burre se disputeront la coprésidence d'Ecolo le 13 juillet prochain. 

Invité ce mardi matin sur bel RTL, Samuel Cogolati a expliqué sa vision de l'écologie populaire, qu'il souhaite développer. 
"Je vous donne un exemple très concret. Moi, je pense à ce président écolo de CPAS dans la petite commune wallonne de Héron. Il est présent de CPAS, il a plein de personnes qui sont sans emploi, qui sont donc au CPAS avec un revenu d'intégration sociale. Il a créé un gigantesque potager collectif. Ces personnes trouvent là une réinsertion professionnelle, apprennent un nouveau métier, retrouvent des jobs sûrs sur le long terme dans l'agriculture et en même temps, ils produisent des aliments de qualité, bio, sains et en plus beaucoup moins chers que dans les grandes surfaces pour toute la population de la commune. Ça, c'est un win-win, tant pour l'environnement que pour l'emploi que pour l'économie. Et c'est ce win-win social et environnemental que nous voulons aussi maintenant bien faire profiter au plus grand nombre", explique le député et candidat à la coprésidence d'Écolo.

 

"Le retour du bon sens"

Un message qui peut être difficile à entendre pour quelqu'un qui a du mal à remplir son frigo, qui potentiellement, consomme trop d'énergie.

"Mais justement, pour nous, l'écologie populaire, c'est vraiment ça. C'est le retour du bon sens, répond-il. À quoi ça sert de faire venir des aliments depuis l'Amérique latine alors qu'on en produit en Hesbaye et dans le Condroz ? À quoi ça sert d'emballer des pommes dans du plastique ? Pourquoi est-ce que nos aliments doivent faire trois fois le tour de la planète avant d'arriver dans notre assiette ? Tout ça n'a plus de sens et donc c'est le retour d'une certaine logique dans le bon sens populaire. Et c'est ça l'écologie que nous portons", a poursuivi Samuel Cogolati.

"Garantir un revenu digne et juste à toutes les personnes chez nous"

Martin Buxant lui a alors demandé qui allait payer pour tout cela, si les pommes qu'on produit coûtent plus cher que les pommes qu'on importe de plus loin.

Sur cette question, Samuel Cogolati évoque sa volonté de lutter contre la concurrence déloyale. "Je trouve ça absolument sidérant que certains, et notamment à droite, se battent pour des accords de libre-échange qui mettent en concurrence nos agriculteurs de chez nous qui sont, vous l'avez dit, soumis à des règles sociales, environnementales très strictes parce qu'on est ici au cœur de l'Europe et on les met en concurrence avec des pays où là absolument tout est permis le travail forcé, tous les produits chimiques, tous les pesticides. C'est ça qui ne va pas. Et donc c'est cette écologie populaire que nous défendons aussi pour garantir un revenu digne et juste à toutes les personnes chez nous", a-t-il conclu. 

 

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