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Le formateur du futur gouvernement flamand, Matthias Diependaele (N-VA), va rassembler une nouvelle fois les trois partis pressentis pour former la nouvelle coalition, la N-VA, Vooruit et le CD&V. La réunion aura lieu jeudi. Les socialistes et les chrétiens-démocrates ont indiqué par téléphone qu'ils étaient prêts à s'y rendre.
Selon M. Diependaele, constituer un nouvel exécutif avant le 13 octobre, date des élections communales, représente une "obligation" à l'égard des Flamands. Il n'exclut d'ailleurs pas d'y arriver pour le 23 septembre, date de la traditionnelle "Déclaration de septembre" devant le parlement flamand.
"Les Flamands attendent que nous constituions un gouvernement pour répondre à leurs besoins et conclure un accord. Et cela, nous ne pourrons le faire que si nous nous asseyons tous les trois autour d'une table", a-t-il déclaré.
Mardi, les démocrates-chrétiens du CD&V ont refusé la dernière note de Matthias Diependaele, plongeant dans la crise l'effort de formation d'un nouvel exécutif. Vooruit a lancé un appel à la reprise des discussions dans la foulée. Mercredi, le ciel s'était éclairci et les discussions devraient reprendre.
Le formateur n'a pas voulu entrer dans le contenu des critiques formulées à l'égard de sa note et préciser s'il avait entretemps apporté des modifications. "Chaque parti a évidemment des points à faire valoir. Mais il y a une proposition équilibrée sur la table, avec à boire et à manger pour toutes les parties. Nous devons trouver un juste équilibre qui rassure toutes les parties. C'est ce que nous allons faire", a affirmé M. Diependaele.
La façon très médiatique dont le président du CD&V, Sammy Mahdi, a qualifié la note d'insuffisante mardi est mal passée du côté de la N-VA. Mais le formateur n'a pas souhaité faire de commentaire. "C'est secondaire. Nous ne devons pas non plus être amis en politique", a-t-il lâché.