Partager:
Raoul Hedebouw figure sur la liste du PTB pour les communales à Liège, mais n'en est pas la tête. Le chef du parti épingle le MR et le PS sur leurs responsabilités sur la propreté de la ville.
L'une des inquiétudes des citoyens au sujet de leur commune est la propreté publique. Raoul Hedebouw, qui figure sur la liste du PTB à Liège, revient sur le cas particulier de la Cité ardente.
"La propreté à Liège est gérée par le MR avec une majorité MR-PS", souligne le chef du parti. C'est en effet Gilles Foret qui est l'échevin en charge de la propreté. "Pourquoi la gère-t-il aussi mal?", interroge Raoul Hedebouw, sur le plateau de La Dernière ligne droite. "Il a décidé en 2019 de diminuer le nombre de poubelles publiques de 800 à 400", soit un nombre divisé par deux.
"Le nombre de travailleurs qui nettoient nos rues a été diminué dans certains quartiers de 6 à 2 travailleurs", poursuit-il. "C'est donc le MR a définiancé tout ça", afin de faire des économies. "Le pire, c'est que M. Gilles Foret du MR, le jour où il nous a soumis au vote de diminuer de 400 poubelles publiques, il a proposé d'augmenter la taxe déchet de 140 à 165 euros." Une injustice selon le chef du PTB. "Avec le MR, on voit ce qui se passe: plus de taxes payées et moins de services rendus."
Face à Martin Buxant, Raoul Hedebouw insiste sur le fait que le PTB "se battra pour avoir des villes propres", et cela doit passer par le refinancement du service public, selon ce dernier. "Le MR vient de diminuer le nombre de balayeurs de rues des contrats, pourquoi on ne rembauche pas les gens pour des contrats avec réellement des travailleurs?" Raoul Hedebouw estime que donner le travail de la propreté publique en travail d'intérêt général - comme le soumettent des partis concurrents - est un "problème". "Faire travailler les gens gratuitement, ça casse tout le statut social."
"Liège est une ville qui est trop sale", affirme finalement le chef du PTB. Et pour lui, les fautifs sont tout trouvés. "C'est à cause du MR et du PS qui gèrent mal nos villes, il faut le dire."