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Les convocations des électeurs francophones dans les communes à facilités de la périphérie flamande de Bruxelles ont été envoyées "sans problèmes", a-t-on appris auprès de cinq de six bourgmestres qui ont pu être joints.
Le Conseil d'État a établi à plusieurs reprises ces dernières années que les habitants francophones des communes à facilités ne devaient signaler qu'une fois tous les quatre ans leur volonté de recevoir les documents officiels des autorités dans leur langue maternelle. Cela va à l'encontre de la volonté du gouvernement flamand, qui aurait voulu que ce soit reformulé à chaque demande de document.
Dans un arrêt du 22 septembre 2021, le Conseil d'État a également signalé que les communes pouvaient enregistrer le choix linguistique des habitants dans un registre. Les communes à facilités de la périphérie bruxelloise ont suivi cette position lors de la distribution des convocations aux prochaines élections.
A Wemmel, de 800 à 900 citoyens sur près de 18.000 habitants se sont enregistrés pour recevoir le courrier en français. A Drogenbos, il s'agit de 600 sur près de 5.000 habitants. A Crainhem, 2.000 sur 14.000 habitants. A Wezembeek-Oppem, ce sont 5.000 courriers francophones pour plus de 14.000 habitants. Le bourgmestre de Rhode-Saint-Genèse n'a pu fournir de chiffres exacts, mais évalue à 70% le nombre d'habitants francophones de sa commune. Le bourgmestre de Linkebeek n'a pu être joint.
Tous les bourgmestres contactés ont confirmé que l'envoi des convocations s'était déroulé sans problèmes sur le plan linguistique.