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Les recherches pour retrouver les corps des centaines de villageois présumés ensevelis par un vaste glissement de terrain en Papouasie-Nouvelle-Guinée, fin mai, ont été arrêtées, a annoncé l'armée mercredi. La zone est "trop dangereuse" pour y mener des opérations.
"Tous les efforts pour récupérer les corps ont été interrompus en raison du danger", a indiqué à l'AFP le major Joe Aku. Le risque de nouveaux glissements de terrain est trop important, a-t-il souligné. "C'est le pire et le plus grand glissement de terrain que j'aie vu".
Le périmètre du sinistre a été bouclé jusqu'à nouvel ordre, aussi bien pour les civils que pour les autorités. La zone est déclarée interdite d'accès.
Douze jours après le drame qui a enseveli une localité de la province d'Enga, dans le centre du pays du Pacifique, le bilan humain reste incertain.
Selon le gouvernement, quelque 2.000 personnes ont été ensevelies, mais au vu des images satellite, des experts et des responsables locaux suggèrent un bilan bien plus bas, de l'ordre de quelques centaines.
Seuls neuf corps ont jusqu'à présent été retrouvés, d'après les autorités sanitaires locales.
Une note interne du département des mines et des risques géologiques du gouvernement, que l'AFP s'est procurée mardi, pointe une "forte probabilité de prochains glissements de terrain" sur le site "dans un avenir immédiat". Le document précise que "tout accès à la zone devrait être restreint aux experts".
Les autorités locales estiment que quelque 7.949 personnes vivaient dans le village dévasté par la catastrophe. La plupart d'entre eux ont été évacués et dépendent désormais de l'aide humanitaire, selon le major Aku.