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Les négociateurs saluent un accord autour de l'aide humanitaire

Les paramilitaires soudanais ont donné leur accord pour coopérer sur les livraisons humanitaires après la décision de Khartoum de rouvrir un point de passage frontalier avec le Tchad permettant d'acheminer l'aide, ont indiqué samedi les pays participant en Suisse aux pourparlers sur un cessez-le-feu au Soudan.

Les États-Unis ont lancé mercredi en Suisse, dans un lieu tenu secret, des discussions sur un cessez-le-feu en présence des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) mais sans l'armée soudanaise, qui conteste le format de ces pourparlers.

Ces discussions sont coparrainées par l'Arabie saoudite et la Suisse. Elles incluent l'Union africaine (UA), l'Égypte, les Émirats arabes unis et l'ONU en tant qu'observateurs.

Dans un communiqué commun, les cinq pays (États-Unis, Suisse, Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Égypte), l'ONU et l'UA ont salué la décision du gouvernement soudanais annoncée jeudi de rouvrir pour les trois prochains mois le point de passage frontalier d'Adre, entre le Tchad et le Darfour, fermé depuis plusieurs mois.

"Nous saluons aussi l'engagement des FSR à coopérer avec les livraisons humanitaires", en particulier via la route vers le Darfour (ouest) et Kordofan (sud-ouest), et "à protéger le personnel humanitaire dans son travail", ont-ils dit.

"Ces décisions constructives des deux parties vont permettre l'entrée de l'aide nécessaire pour stopper la famine, agir contre l'insécurité alimentaire et répondre aux immenses besoins au Darfour et au-delà", ont-ils ajouté.

La guerre au Soudan oppose depuis avril 2023 l'armée, menée par le général Abdel Fattah al-Burhan, aux paramilitaires des FSR de son ex-adjoint, le général Mohammed Hamdane Daglo.

Ce conflit a plongé le pays au bord de la famine et les organisations humanitaires dénoncent depuis des mois l'insécurité qui les empêche d'acheminer l'aide humanitaire.

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