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Les négociateurs flamands se penchent sur l'enseignement

Les négociateurs de la N-VA, de Vooruit et du CD&V ont attaqué mardi un gros morceau des discussions en vue d'un accord de gouvernement: l'enseignement, central dans les compétences communautaires. Chaque parti s'est borné, avant l'entame de la réunion à la place des Martyrs, à souligner l'importance de ce thème.

Ils sont restés discrets quant au contenu des dossiers et aux attentes de chacun, même si l'on sait que les socialistes, par exemple, restent attachés à leur proposition de repas gratuits pour tous les écoliers. Une idée qui ne fait pas bondir d'enthousiasme la N-VA ni le CD&V, et qui d'ailleurs ne se retrouve pas dans la note de négociation.

"L'enjeu, c'est la qualité de l'enseignement, pour chaque enfant", a résumé pour le CD&V Hilde Crevits. Le président de Vooruit Conner Rousseau estime quant à lui qu'il y a "beaucoup de choses dans la note qui ne devraient pas y être, et beaucoup d'autres qui devraient y figurer mais n'y sont pas". Le socialiste ne parle plus de "repas gratuits" pour tous. Il faut "garantir la base, c'est-à-dire de quoi manger pour chaque enfant. Nous sommes ouverts quant à la manière d'y parvenir". Les véritables enjeux sont la connaissance du néerlandais, la pénurie d'enseignants, l'égalité des chances et le niveau de l'enseignement, selon Conner Rousseau, "mais l'on doit quand même aussi se soucier de ceux qui n'ont rien".

Le programme des discussions prévoit dans les prochains jours, jusqu'à lundi, les dernières réunions thématiques. Mais le planning est encore flexible, cette période pourrait être prolongée.

En coulisses, les techniciens discutent d'ailleurs encore des chiffres du budget, qui pourraient donner lieu à des bilatérales.

Matthias Diependaele maintient pour le moment son ambition d'un accord pour le 23 septembre, jour de la "déclaration de septembre" au parlement flamand.

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