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Les Mutualités libres saluent "un plan ambitieux pour la santé" en Flandre

Les Mutualités libres accueillent favorablement les intentions du nouveau gouvernement flamand en matière de santé. Si l'exécutif régional semble avoir "placé la santé au cœur de ses priorités", c'est toutefois "la mise en œuvre concrète qui déterminera si ces objectifs ambitieux seront atteints", commente mardi le groupe mutualiste par voie de communiqué.

Les Mutualités libres saluent notamment le fait que plusieurs recommandations préalablement formulées par l'organisation ont été intégrées dans l'accord entre la N-VA, Vooruit et le CD&V. L'organisme cite notamment l'accès élargi aux soins psychologiques de première ligne, le plan de soutien aux aidants proches, l'innovation dans les soins de santé grâce à la numérisation, ou encore la reconnaissance des entrepreneurs sociaux comme des partenaires à part entière dans le secteur des soins.

Toutefois, le groupe mutualiste regrette le manque d'ambition en matière de prévention. "Malgré les investissements supplémentaires dans les soins, seulement 1% de ces fonds est destiné à la prévention", souligne-t-il. "La principale nouveauté concerne la lutte contre les addictions (vapotage, jeux vidéo, jeux d'argent), mais il manque des objectifs mesurables et une vision claire pour les campagnes de vaccination, de prévention à grande échelle et les nouveaux dépistages", déplore-t-il.

Les Mutualités libres jugent également "encore trop institutionnalisé" le modèle de soins "avec un manque de centrage sur le patient dans les décisions de soins". Elles déplorent aussi le "flou persistant concernant le financement des mesures et l'absence de reconnaissance du rôle clé des mutualités dans la mise en œuvre des soins intégrés".

Enfin, l'organisation estime "limitées" les ambitions du gouvernement flamand en matière de santé environnementale. Et de citer notamment l'absence de renforcement des zones de basses émissions (LEZ). "Une baisse des concentrations pourrait générer jusqu'à 43 millions d'euros d'économies dans les coûts des soins. Les efforts actuels sont donc largement insuffisants", commente-t-elle.

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