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Des étudiants francophones réclament la création d'un parlement pour être représentés

En manque de représentation au niveau communautaire, des étudiants de l'UNamur et de l'ULiège réclament, mardi, la création d'un parlement pour faire entendre leur voix. Dans un communiqué, ils appellent la ministre francophone de l'Enseignement supérieur, Elisabeth Degryse, à permettre une "représentation démocratique de l'ensemble des étudiantes et étudiants".

Les étudiants francophones dénoncent le système actuel et "ses faiblesses", où depuis mars 2019, seule la Fédération des Étudiants Francophones (FEF) existe. Or, la FEF, comparable à un syndicat étudiant, "représente seulement trois universités sur cinq" et n'est donc pas représentative de l'ensemble des étudiants en Belgique francophone.

La Fédération des étudiants de l'Université de Liège, l'Assemblée générale des étudiants de l'UNamur ainsi que son conseil étudiant s'associent dès lors pour demander la création d'un parlement étudiant.

"Nous souhaitons la création d'un parlement/assemblée étudiant. Ainsi les universités et hautes-écoles qui ne sont pas affiliées à un syndicat pourront tout de même se faire entendre par nos autorités politiques tout en garantissant la voix des étudiants déjà représentés et en offrant ainsi une représentation plus équitable et démocratique", exposent-ils dans un communiqué.

Concrètement, ils demandent à la ministre compétente, Elisabeth Degryse, de "travailler dans ce sens" ou de proposer une alternative crédible "permettant une représentation démocratique de l'ensemble des étudiantes et étudiants".

"La culture du débat démocratique est un élément fondamental de la société, que nous étudiants, acteurs de demain, défendons avec conviction et détermination", insistent-ils.

"Nous estimons qu'il s'agirait d'un déni de démocratie de ne pas offrir, via le décret participation étudiante, l'opportunité aux conseils étudiants indépendants (d'un syndicat) d'être représentés auprès du gouvernement", soulignent-ils encore.

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