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L'université d'Anvers va intenter une action en justice contre les activistes pro-palestiniens qui occupent depuis des mois l'établissement. Les manifestants avaient jusqu'à 17h00 samedi pour quitter le bâtiment, mais sont toujours présents sur le campus après l'expiration de ce délai.
"Les étudiants m'ont fait savoir qu'ils ne voulaient pas partir. Nous examinerons la semaine prochaine les mesures juridiques que nous pouvons prendre pour mettre fin à l'occupation", a déclaré le recteur Herman Van Goethem.
Depuis le 13 mai dernier, des dizaines d'activistes occupent un bâtiment de l'UAntwerpen, réclamant le boycott total des institutions académiques israéliennes. Le recteur Herman Van Goethem a interagi avec eux à plusieurs reprises.
"Nous avons toléré l'action, mais selon nous, elle n'a plus de sens car en tant qu'université, nous ne pouvons pas aller plus loin. De plus, nous constatons que la question de la sécurité sur le campus risque de devenir problématique", a notamment déclaré M. Van Goethem.
Samedi, les manifestants ont transmis un e-mail au recteur, affirmant qu'ils souhaitaient poursuivre leur occupation. Ils estiment que, en comparaison à l'UGent, l'université d'Anvers n'est pas allée assez loin dans la rupture de ses liens avec les institutions académiques israéliennes. "Là où l'UGent a rompu ses liens, l'UAntwerpen les a seulement mis en suspens", peut-on lire dans l'e-mail.
Les activistes nient par ailleurs l'existence de problèmes de sécurité et ne comprennent pas pourquoi le recteur demande une fin à l'occupation, alors que les autorités de la KULeuven et de la VUB n'en ont pas l'intention.