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Si l'équipe B-FAST tarde à décoller après les tremblements de terre en Turquie et en Syrie, c'est parce qu'elle compte une équipe médicale, une aide que la Turquie n'a pas encore demandée, a expliqué la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden, mardi, dans l'émission De Ochtend (VRT).
Pour l'instant, la Turquie a surtout besoin d'équipes de recherche et de sauvetage. La Belgique, elle, compte envoyer une équipe médicale B-FAST dès que possible. Cette dernière est en train d'être mise sur pied. Elle sera composée d'environ 80 personnes.
Quand une catastrophe de cette ampleur se produit, l'aide d'urgence doit être coordonnée afin d'être la plus efficace possible, a poursuivi la ministre Verlinden. "Cela se fait toujours à la demande du pays. La Turquie a actuellement demandé que des équipes de recherche et de sauvetage soient envoyées en premier. Or, en Belgique, il a été décidé de donner la priorité aux équipes médicales", a-t-elle ajouté.
Ces équipes médicales pourraient être déployées immédiatement, "mais nous attendons les instructions de la Turquie", a encore indiqué Annelies Verlinden.
Selon cette dernière, enfin, la Belgique n'hésitera pas non plus à aider la Syrie. "En ce qui me concerne, les discussions politiques ne doivent pas interférer et nous devons aider autant de personnes que possible. La Syrie n'a encore rien demandé mais nous n'hésiterons pas à les aider", a-t-elle conclu.