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Des responsables texans ont désigné lundi un gang vénézuélien, le Tren de Aragua, de "groupe terroriste étranger", alimentant l'argumentaire de Donald Trump selon lequel de nombreux migrants arriveraient aux États-Unis après avoir été libérés des prisons d'Amérique latine.
Le Venezuela "a libéré des prisonniers à une seule condition: 'Vous quittez le Venezuela et ne revenez pas'", a affirmé Mike Banks, principal responsable de la gestion des frontières du Texas, lors d'une conférence de presse.
Selon ce responsable, l'administration du président Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris encouragerait ces criminels à venir aux États-Unis en appliquant ce qu'il a dénoncé comme une "politique d'ouverture des frontières".
Le gouverneur du Texas Greg Abbott, présent à la conférence de presse, a déclaré le Tren de Aragua comme "organisation terroriste étrangère".
Cette classification permettra aux autorités de poursuivre le gang en vertu de la législation antiterroriste et autorise la création d'une équipe spéciale chargée de lutter contre le groupe.
Le Tren de Aragua est une organisation criminelle originaire du Venezuela qui se livre à des extorsions, meurtres, trafic de drogue et d'êtres humains, dans plusieurs pays d'Amérique latine, selon les autorités.
En raison de la profonde crise politique et économique au Venezuela, de nombreux migrants sont autorisés à entrer aux États-Unis et à demander l'asile.
Mais les défenseurs de l'immigration estiment que l'administration Biden impose des restrictions injustifiées aux personnes souhaitant traverser la frontière et demander l'asile.
La mesure des autorités du Texas intervient une semaine après un débat de la campagne pour la présidentielle américaine au cours duquel M. Trump a accusé sans fondement Kamala Harris d'avoir permis à des millions d'immigrés sans papiers de passer du Mexique aux États-Unis après avoir été libérés de prisons ou d'établissements de soins psychiatriques.
