Accueil Actu Belgique Politique

Le scrutin semble connaître quelques lenteurs en Flandre

Les scrutins communal et provincial en Flandre se déroulaient dimanche matin plus lentement que l'élection de juin dernier, ont constaté sur place plusieurs journalistes de Belga, confortés par les témoignages d'un grand nombre d'électeurs sur les réseaux sociaux.

Ce scrutin local est le premier en Flandre où l'obligation de vote n'est plus d'actualité. La motivation derrière cette décision est de laisser la liberté aux citoyens de s'exprimer (ou non) mais aussi d'inciter les partis politiques à motiver eux-mêmes les électeurs à se déplacer vers les urnes.

Ce choix continue toutefois à diviser en Flandre. Selon des politologues, la mesure risque de ne pas être neutre. Ce sont en effet les citoyens avec un niveau socio-économique plus faible qui risquent de rester chez eux ce dimanche.

"Si l'on ne veut pas entendre la voix de ces personnes, il serait alors préférable de le dire clairement", fait-on notamment valoir.

Certains jugent aussi que la fin de l'obligation permettra de réduire les votes protestataires, qui vont généralement vers les partis extrêmes. Mais ce raisonnement est aussi contesté par les politologues. Dans de nombreux pays voisins, le vote n'est en effet pas obligatoire. Ce qui n'empêche pas les partis extrêmes d'y prospérer.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Georges-Louis Bouchez contre Nicolas Martin: entre attaques personnelles et guerre d'affichage, le combat de catch divise Mons

La campagne électorale à Mons a laissé des traces. Entre affrontements verbaux, accusations de "fake news" et frustration des citoyens, beaucoup de Montois se sentent désorientés face à une bataille politique qui semblait presque personnelle. Pourtant, les deux candidats principaux, Nicolas Martin (PS) et Georges-Louis Bouchez (MR), affichent leur détermination à répondre aux attentes de la population. Elections communales