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Le nombre de saisies de cocaïne dans le port d'Anvers au premier semestre 2024 reste stable, à 62, mais les volumes diminuent, ressort-il des chiffres présentés mercredi par l'Administration générale des Douanes et Accises.
Les résultats indiquent qu'au premier semestre 2021, 57 tonnes de cocaïne avaient été saisies. L'été dernier, on en comptait 44 tonnes. Après les six premiers mois de 2024, le volume des saisies dépassait à peine les 22 tonnes.
Les chiffres montrent aussi que le "rip-off" reste la méthode de contrebande la plus couramment utilisée, relève l'administration. Celle-ci consiste à dissimuler de la cocaïne parmi des cargaisons légitimes. Par ailleurs, la dissimulation dans la cargaison en pontée et dans la construction du conteneur reste très répandue.
L'analyse de l'origine de la cocaïne entrant à Anvers révèle que la Sierra Leone est en tête de liste, suivie de la Colombie et de la République Dominicaine. D'importants efforts sont également déployés à la source, en Amérique latine, pour mettre fin à la contrebande. Au cours du premier semestre de cette année, les autorités locales ont déjà effectué 40 saisies, représentant un total de 15.826 kilos de cocaïne à destination d'Anvers.
Afin de poursuivre la lutte contre la contrebande de cocaïne, deux autres scanners Mobix seront bientôt mis en service, annoncent les Douanes. Cela portera le total à cinq scanners mobiles. Ce nombre devrait passer à neuf d'ici la fin de l'année 2024.
Ces nouveaux dispositifs ne laissent cependant pas les trafiquants sans réaction. Ces derniers n'ont de cesse de "harceler" les services de sécurité, explique Kristian Vanderwaeren, administrateur-général des Douanes. "Ils réduisent les quantités par transport parce qu'ils savent que nous scannons davantage. Anvers reste néanmoins leur cible privilégiée, même si l'Espagne et la route de l'Afrique de l'Ouest gagnent en popularité."