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La tempête qui a balayé la Belgique mardi a causé de nombreux dégâts aux entreprises agricoles et horticoles au nord du pays. L'organisation agricole flamande Boerenbond demande au gouvernement flamand de reconnaître rapidement ces intempéries comme catastrophe naturelle, permettant d'obtenir une compensation auprès du Fonds de calamités flamand.
Les vents ont soufflé fortement mardi, surtout au nord du pays. En Wallonie, la Fédération wallonne de l'agriculture (FWA) indique qu'il n'y a pas eu de dégâts majeurs, ne mentionnant que des coulées de boue dans quelques champs. "Il a davantage plu dans le Tournaisis et à Soignies mais il n'y a rien de général", a signalé une porte-parole.
En Flandre par contre, plusieurs bâtiments agricoles ou serres ont été sérieusement endommagés. Tout comme des champs de blé, de maïs ainsi que des cultures de légumes ou de fruits en plein air. "Les agriculteurs évaluent encore les dégâts mais (les intempéries) viennent s'ajouter à la situation difficile dans laquelle ils se trouvent. Les récoltes ont déjà du retard en raison des conditions météo humides", souligne la porte-parole du Boerenbond, Elisabeth Mertens.
Le syndicat agricole conseille de bien documenter les dommages et de contacter sa compagnie d'assurances. Il est également préférable de signaler les dégâts au Fonds flamand des calamités dans les soixante jours.
Le Boerenbond a également appelé les gestionnaires des cours d'eau à mieux les entretenir, estimant que les pluies massives de mardi n'ont pu être évacuées à certains endroits en raison d'un manque d'entretien des cours d'eau.
