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Si plus personne ne conteste aujourd'hui la nécessité de la Boucle du Hainaut, ce projet de ligne à haute tension d'Elia qui reliera Avelgem à Courcelles en traversant le Hainaut, "la question est de savoir comment elle se fera - en courant continu ou alternatif", a indiqué mardi le ministre wallon du Territoire, François Desquesnes.
Il était interrogé en commission du parlement wallon par les députés Loris Resinelli (Les Engagés) et Laurent Devin (PS). "Quand vous étiez député, vous n'aviez pas de mots assez durs pour combattre cette Boucle. Aujourd'hui, vous avez ce dossier dans vos compétences. La Déclaration de politique régionale dit que cette Boucle du Hainaut sera concrétisée sous réserve de toutes les procédures en cours. J'y vois votre patte", a ironisé ce dernier.
L'administration a transmis son analyse du rapport d'incidence environnemental le 26 août. Sans entrer dans les détails, elle estime qu'il n'est pas complet et qu'un complément sera à prévoir. Mais à ce jour, "le travail se poursuit autour de ce rapport", a détaillé François Desquesnes.
"Lors de la prochaine étape, je me positionnerai sur la complétude de ce rapport d'incidence, avant une phase de consultations", a-t-il ajouté.
"Ma volonté est de mettre en place un dialogue constructif avec toutes les parties et de m'assurer que le choix posé réponde au mieux aux enjeux de santé publique, environnementaux et énergétiques", a enfin résumé le ministre. Dans ce cadre, il a rencontré hier/lundi les représentants de l'association Revolht, qui représentent 22.000 citoyens inquiets face au projet. "Une rencontre constructive", a-t-il assuré. Une rencontre avec Elia est par ailleurs prévue prochainement.
