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La police fédérale des chemins de fer (SPC) a présenté jeudi les résultats du "plan visibilité" mis en œuvre en 2022, et dont l'ambition est d'accroître le sentiment de sécurité des voyageurs face à l'augmentation des faits criminels dans l'environnement ferroviaire. Au total, 220 "actions visibilité" ont été menées par des patrouilles de la SPC. Un bilan salué par la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, qui était notamment présente jeudi matin.
Depuis mars 2022, la police fédérale des chemins de fer applique une stratégie préventive qui vise à déployer des patrouilles visibles sur les "hotspots" ("points chauds"), à savoir les lignes considérées comme sujettes à délits et insécurité. Par exemple, la ligne vers la côte en été, les métros aux heures de pointe ou encore les trains de fin de soirée ont été particulièrement ciblés. La majorité des agents de police ont par ailleurs patrouillé entre 19h00 et minuit.
"L'objectif est avant tout de prévenir les délits par une présence visible. En cas de besoin, des interventions sont bien entendu effectuées", a rappelé le commissaire général de la police fédérale, Erick Snoeck. Afin de renforcer le sentiment de sécurité des voyageurs dans les trains, les métros et les gares, la SPC a ainsi mené quelque 220 "actions visibilité" depuis le début de l'initiative, en mars 2022.
Sur l'ensemble de ces actions, 50 étaient nationales et ciblaient spécifiquement les lignes et les horaires présentant un risque accru de criminalité ou de voyage sans billet et sans pièce d'identité valables. Sur ces 50 actions, "300 personnes ont été contrôlées, 15 personnes ont été arrêtées, 23 procès-verbaux ont été dressés et des drogues, de l'argent, des armes et des objets suspectés d'être volés ont été saisis", a souligné Erick Snoeck.