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Le ministre-président flamand sortant, Jan Jambon (N-VA), est prêt à rempiler à ce poste si on lui en fait la demande, a-t-il indiqué lundi matin sur Radio 1. "Je le ferais avec grand plaisir, mais je peux aussi m'imaginer dans d'autres scénarios. C'est encore trop tôt", a-t-il expliqué, précisant que le bureau de parti pourrait apporter plus de clarté.
M. Jambon refuse également de pronostiquer toute future coalition. "Plusieurs formules sont possibles. Chacune a ses pour et ses contre. Mais le passé a démontré qu'une coalition avec une petite majorité était parfois plus soudée qu'une équipe disposant d'une majorité plus large."
Pour gouverner la Flandre, une combinaison éventuelle N-VA, CD&V en Vooruit disposerait d'une courte majorité de 65 sièges sur 124. Bruno Tobback (Vooruit) a cependant déjà indiqué qu'il "n'entrerait pas dans un gouvernement de droite". "Nous sommes un partenaire constructif, qui est conscient que nous devons trouver une majorité dans une démocratie, mais nous souhaitons partir de nos principes. Nous ne le ferons que s'il y a une politique sociale."
De son côté, le président du CD&V, Sammy Mahdi, n'a pas précisé si sa formation allait tenter une montée dans un exécutif ou opter pour un séjour dans l'opposition. "Pour moi, c'est le contenu qui prime. Les électeurs ont voté pour nous pour une raison et nous devons nous y tenir", a-t-il commenté dans l'émission De Ochtend (Radio 1).