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Le ministre wallon de la Mobilité, François Desquesnes, s'est dit "extrêmement déçu" de la volonté du conseil d'administration de la SNCB de reporter l'extension de son offre de trains en raison, notamment, d'une pénurie de conducteurs.
"L'offre de la SNCB constitue la colonne vertébrale du transport public en Wallonie et en Belgique. Je suis donc extrêmement déçu de cette décision de reporter l'extension de l'offre ferroviaire", a déclaré François Desquesnes, mardi, en commission du parlement régional. Il y était interrogé par le chef de groupe des Engagés, Jean-Paul Bastin.
"La vision wallonne Fast 20-30 table sur une évolution de la part modale du rail de 9 à 15%, ce qui est conforme à l'ambition affichée par le fédéral. La décision de la SNCB aura un impact négatif sur cet objectif", a ajouté le ministre.
Ce dernier rencontrera prochainement les représentants du gouvernement wallon aux conseils d'administration de la SNCB et d'Infrabel, le gestionnaire du réseau. Il a également écrit au ministre fédéral de la Mobilité - démissionnaire - Georges Gilkinet afin de faire part du mécontentement wallon. "J'espère que l'on pourra ouvrir un dialogue serein le plus tôt possible avec un gouvernement fédéral de plein exercice", a souligné François Desquesnes.
Le 22 septembre dernier, De Standaard avait rapporté que le ministre Gilkinet avait annulé la décision de la SNCB, une information que le cabinet de l'Ecolo n'a ni confirmé, ni infirmé, se contentant d'indiquer "poursuivre le dialogue avec la SNCB".
"J'ai enfin eu l'occasion de rencontrer la CEO de la SNCB - Sophie Dutordoir, ndlr - pour faire le point sur les enjeux importants. Il a été convenu d'avoir des contacts fréquents sur l'offre ferroviaire et son adéquation avec l'offre de bus en Wallonie", a conclu le ministre wallon.
