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Le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, a répondu aux critiques concernant la mobilité dans le centre-ville de Bruxelles qui nuirait à son attractivité dans le Bel RTL matin ce mercredi.
Le piétonnier à Bruxelles, bonne ou mauvaise idée? Sur nos antennes, le bourgmestre assure que oui et qu'il ne reviendrait jamais en arrière sur la question: "Je ne connais aucun parti, même tous ceux qui ont été très critiques, c'est-à-dire quasi tout le monde, qui oserait remettre des voitures sur les boulevards du centre. C'est la volonté de gagner de l'espace public. Ce n'est pas une politique anti-voiture. Il faut être très clair", avance le socialiste.
Quand on l'interroge sur l'impact que cela a sur la facilité d'entrer dans la ville, notre interlocuteur répond aux automobilistes: "Vous devez aller au parking. Vous pouvez prendre votre voiture, mais ne commencez pas à chercher une place un peu partout. Voyez votre destination et allez au parking. Et objectivement, vous regardez ce qui se passe dans le centre, on a plein de nouveaux commerces, on a plein d'attractivité, on a plein de nouveaux habitants. C'est la preuve que c'était une bonne idée."
Quelle coalition à l'avenir?
Pendant l'interview, Philippe Close a également évoqué la suite pour la vie politique bruxelloise. On prend les mêmes et on recommence (soit PS, Ecolo et DéFI)? "Je vais vous faire la réponse que vous font tous les hommes politiques depuis deux mois maintenant. À chaque élection il y a eu des surprises. Ce sera évidemment le score le 13 octobre qui déterminera la nouvelle majorité", dit-il.
"Êtes-vous prêt à travailler avec les libéraux?", insiste notre journaliste. "Je ne suis fermé avec personne, mais j'espère faire la majorité la plus progressiste possible", répond l'actuel bourgmestre.
Seule petite réserve: le PTB. "Je pense que sur le PTB, le problème c'est que ça ne les intéresse pas de monter au pouvoir. Ils sont mieux dans le commentaire et au balcon que de venir travailler. Et le problème de ces deux listes c’est qu’ils divisent la gauche. On l'a vu aux élections régionales, Ahmed Laaouej a fait un score magnifique, mais le Parti socialiste arrive deuxième parce que la gauche est divisée. Il faut éviter cela", conclut-il.