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Lors des 48h bourgmestres, Marc Tarabella a répondu aux questions de Christophe Deborsu. Le maïeur d’Anthisnes a notamment été interrogé sur l’affaire du Qatargate, le scandale de corruption qui a éclaboussé le Parlement européen.
Marc Tarabella a passé deux mois de prison début 2023 dans le cadre de ce dossier. L'ancien membre du parti socialiste aurait notamment été invité à l’Inter de Milan par Antonio Panzeri qui est au centre de cette affaire. "Pas tout à fait. À chaque fois que j’ai été à l’Inter de Milan, j’ai payé mes places et mes déplacements", rétorque directement le bourgmestre devenu indépendant.
J’ai eu une proximité avec Panzeri
"J’ai eu une proximité avec Panzeri qui est née au début de notre collaboration au Parlement européen. On a été élus ensemble en 2004 et nous sommes supporters tous les deux de l’Inter de Milan, donc voilà", explique Marc Tarabella. Mais le bourgmestre assure n'avoir jamais reçu de cadeaux. "Non, certainement pas", martèle-t-il.
Et quand le journaliste politique lui fait remarquer qu'il a "quand même changé de position de façon assez radicale" dans ce dossier du Qatar, Marc Tarabella réagit rapidement. "C’est les commentaires que vous faites. J’aurai l’occasion quand l’instruction sera terminée de m’exprimer en long et en large. Ce n’est pas une position qui a changé radicalement. Elle a évolué au fil du temps parce que la situation a évolué, mais je l’expliquerai à posteriori", promet-il.
L’affaire est effectivement en cours. Et un procès aura lieu.