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Malgré une progression électorale, Georges-Louis Bouchez ne sera pas bourgmestre de Mons. La liste "Mons en mieux" obtient 14 sièges, tandis que le PS de Nicolas Martin en détient 22. Ce dernier devra toutefois chercher un partenaire pour former une majorité. Le chef du MR s'est dit prêt à s'effacer, mais Nicolas Martin se montre peu convaincu par cette proposition.
Après les résultats des élections communales, la situation politique à Mons reste tendue. Georges-Louis Bouchez, malgré les 14 sièges obtenus par sa liste "Mons en mieux" ne deviendra pas bourgmestre. Nicolas Martin, le bourgmestre socialiste sortant, a remporté 22 sièges, mais cela ne lui assure pas de majorité absolue, le forçant à rechercher une coalition. Un rapprochement avec le MR semble théoriquement possible, mais la personnalité de Georges-Louis Bouchez et son style politique pourraient être un frein.
Bouchez prêt à se retirer pour favoriser une alliance PS-MR
Pour apaiser les tensions et faciliter une coalition PS-MR, Georges-Louis Bouchez a annoncé ce matin qu’il était prêt à faire un pas de côté. "Je m’engage à ne pas être dans le collège si cela peut détendre certaines relations", a-t-il déclaré, espérant ainsi ouvrir la voie à des négociations avec Nicolas Martin et son équipe.
Cependant, cette proposition n’a pas vraiment convaincu le bourgmestre sortant. Interrogé par RTL lors du journal de 13 heures, Nicolas Martin s’est montré surpris par cette ouverture venant de celui qui, selon lui, "a incarné le mal absolu" pendant la campagne électorale. Il juge peu raisonnable que Bouchez invite désormais sa liste à entrer dans une majorité PS-MR, après une campagne marquée par des tensions.
Le scepticisme de Nicolas Martin ne s’arrête pas là. Pour lui, la personnalité de Georges-Louis Bouchez et l’attitude clivante de son groupe constituent un véritable obstacle à une possible coopération. "Il a créé un groupe à son image, avec pour marques de fabrique les invectives et les attaques personnelles", a-t-il souligné. Selon Martin, ces tensions laissent des traces profondes et compliquent la mise en place d’un climat de confiance, indispensable à toute collaboration.
L’ampleur des divisions créées pendant la campagne semble peser lourdement dans les décisions du bourgmestre socialiste. Il estime que Bouchez a abîmé l’image de Mons pour servir ses propres intérêts politiques, ce qui le rend réticent à envisager une alliance avec le MR.
Nicolas Martin n’a pas fermé complètement la porte à un partenariat, mais il a exprimé de sérieux doutes quant à la possibilité d'un changement radical de la part de Georges-Louis Bouchez et de sa liste. "Je n’ai vu aucun signe d’une telle évolution", a-t-il affirmé, ajoutant qu’il était plus enclin à explorer d'autres alliances pour former une majorité large et stable.
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