Partager:
Le Vlaams Belang a proposé jeudi à la N-VA de former une liste commune pour la circonscription de Bruxelles à la Chambre, en vue des élections du 9 juin. De cette manière, une liste purement flamande, alliant les deux formations nationalistes, pourrait décrocher un siège dans la capitale, estime le parti d'extrême-droite. Il a essuyé une fin de non-recevoir de la N-VA.
Plusieurs familles politiques à Bruxelles ont constitué des listes communes dans la capitale, essentiellement francophones mais où se trouvent des personnalités néerlandophones, parfois à une place éligible comme la ministre Tinne Van der Straeten, 3e sur la liste écologiste, ou la secrétaire d'État Alexia Bertrand, 4e sur la liste MR-Open Vld. Le PTB a quant à lui réservé la deuxième place sur sa liste bruxelloise à Annick Van den Bosch, une Anversoise, déléguée syndicale chez Delhaize.
Selon le Vlaams Belang, au vu des sondages qui lui sont favorables, il y a là une "chance unique d'écrire l'histoire électorale bruxelloise" en faisant élire un député flamand à Bruxelles sans dépendre de la "faveur francophone". Le parti assure d'ailleurs qu'il est prêt à céder la tête de liste à un candidat de la N-VA.
À la N-VA, la députée régionale bruxelloise Cieltje Van Achter a indiqué que son parti n'avait pas été contacté par le Vlaams Belang avant qu'il ne fasse sa sortie médiatique et qu'il n'était pas enclin à réagir aux communications de ce parti. "Qui plus est, nous avons déjà une liste complète pour la Chambre avec une bonne tête de liste en la personne de Toby De Backer", a-t-elle complété.
Avec l'accord conclu en 2011 sur la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, la possibilité pour un parti flamand d'obtenir seul un représentant de la capitale à la Chambre est très réduite voire nulle.
