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Revalorisation des salaires, légalisation du cannabis, avec ou sans la N-VA ? Revivez les moments forts du débat des six présidents face aux Belges

C'est la dernière ligne droite : les 6 présidents des grands partis francophones se sont retrouvés dans un ultime débat à quelques jours des élections. Face à Martin Buxant et Christophe Deborsu, ces derniers ont lancé leurs dernières forces dans la bataille.

Le débat s'est achevé. Si vous n'avez pas eu l'occasion d'y assister, le replay est disponible sur notre plateforme RTL Play.

Les grandes lignes du débat des six présidents de parti

Thème 1 : pouvoir d’achat

Le pouvoir d’achat est la priorité des Belges avant les élections de ce 9 juin. Maxime Prévot (Engagés), Raoul Hedebouw (PTB), Georges-Louis Bouchez (MR), Paul Magnette (PS) François De Smet (Défi) et Jean-Marc Nollet (Ecolo) ont donné l’un après l’autre leurs mesures pour le portefeuille des citoyens. 

Si tous les présidents étaient d’accord sur le fait de rendre la vie plus facile aux travailleurs, tous ne le feraient pas de la même manière. 

Chez Ecolo, on plaide pour une revalorisation salariale à hauteur de 350 euros pour les bas et les moyens salaires, mais, comme Jean-Marc Nollet l’a souvent répété, la priorité d’Ecolo est d’investir "pour que les citoyens puissent isoler la maison ou augmenter l’offre des transports en commun".

François De Smet, qui n’a cessé de répéter durant la campagne que la Belgique était championne du monde de la taxation fiscale, est resté sur la même ligne. "Il faut faire une réforme fiscale qui rende le système plus juste et plus simple. Ainsi, la vie des travailleurs en sera également simplifiée".

Du côté des socialistes, on propose également une revalorisation salariale : 300 euros de plus nets par mois et ils préviennent : "Sans cette réforme fiscale favorable aux travailleurs, il n’y aura pas de socialiste dans les gouvernements".

Chez le MR et les Engagés, on veut que les travailleurs aient une nette différence de revenus par rapport aux personnes qui ne travaillent pas, mais pas avec les mêmes chiffres : 500 euros pour le MR, 450 euros pour le parti de Maxime Prévot.

Enfin, le PTB de Raoul Hedebouw propose une libération des salaires, pour qu'ils puissent augmenter, ainsi qu’une réforme fiscale. Pour le Liégeois, "il faut taper dans le portefeuille des ultra-riches", comme le pense également Paul Magnette, président du PS.

Thème 2 : la sécurité et la drogue

Si les fusillades se sont enchaînées ces dernières semaines à Bruxelles, le problème de la drogue et de l’insécurité ne touche pas que la capitale. Comment faire pour remettre dans l’ordre dans nos villes ? Voici les propositions des présidents de parti.

Pour le PTB et le PS, le port d’Anvers "la porte d’entrée de la drogue dans notre pays", doit être plus contrôlé. "Trop peu de conteneurs sont fouillés à Anvers, il faut investir dans les douaniers, notamment", notait Raoul Hedebouw, qui prône également une levée du secret bancaire citant notamment l’exemple… d’Al Capone. "C’est comme ça qu’il a été pris".

Si les partis étaient d’accord pour qu’il y ait plus de policiers dans nos rues, le MR de Georges-Louis Bouchez est plus nuancé sur la question. "Ce n’est pas une question de nombres de policiers, c’est le fait qu’ils soient aspirés dans des charges administratives trop lourdes. Nous voulons des sanctions lourdes et exécutées, car l’Etat ne fait plus peur aux délinquants".

Un constat que partage Maxime Prévot, des Engagés. "Il est anormal que la prison soit presque devenue une école du crime. Il faut désormais que les trafiquants aient peur en se disant qu’en Belgique, ça y est, on a pris les choses en main".

Vient alors la question de l’éventuelle légalisation du cannabis. Le MR est contre, les autres partis sont pour, "afin de s’attaquer à d’autres problèmes plus importants". "Il faut pouvoir choisir ses combats pour être efficace. La légalisation du cannabis amènera de l’argent dans les caisses de l’Etat et permettre de s’attaquer aux drogues dures. Le cannabis pourrait alors être vendu dans des magasins gérés par l’Etat", estime François De Smet.

Thème 3 : l’enseignement

Le troisième thème de ce débat verra s’opposer les visions de chacun sur l’enseignement. L’occasion notamment pour le MR, le PS et Ecolo de régler leurs comptes sur le pacte d’excellence. Si certains veulent le revoir complètement d’autres sont plus nuancés sur la question et prônent le bien-être des enseignants.

Face à un Georges-Louis Bouchez (MR) remonté contre le Pacte d’excellence, qu’il estime devoir " revoir" notamment pour "respecter les enseignants et leur donner les moyens de se faire respecter", le président du PS tempère. 

"Les réformes sont presque finies, on ne va pas tout changer maintenant. Pour que les enseignants fassent bien leur travail, il leur faut du calme, de la stabilité, de la sérénité", clame-t-il.

Maxime Prévot, lui, pointe son objectif principal pour l’enseignement : "Il faut qu’il y ait un enseignant devant chaque classe", pointe-t-il. "C’est la grande priorité, car tous les autres problèmes que nous connaissons peuvent être réglés avec un bon enseignement". Jean-Marc Nollet souhaite, lui, pouvoir alléger le temps de travail des enseignants qui débutent et qui terminent afin que ces derniers puissent aider les premiers.

François De Smet et Raoul Hedebouw sont d’accord pour dire que tout ne fonctionne pas avec le Pacte d’excellence. "Il faut écouter les enseignants et revoir ce pacte d'excellence. Quand on voit les sanctions prévues dans ce pacte, je ne suis pas d'accord avec ça", note le président du PTB. 

"Un prof sur trois quitte l'enseignement dans les premières années, c'est énorme. Le pacte doit être réévalué, car toute une série de compétences ont déjà changé en peu de temps, le monde changeant si vite", estime quant à lui le centriste.

Thème 4 : quel avenir pour la Belgique ? 

Après le 9 juin, en fonction des résultats, des coalitions seront formées pour qu’un gouvernement puisse prendre place. Au fédéral, la N-VA sera-t-elle conviée ? Qui aimerait être Premier ministre ? Les présidents ont été invités à formuler des réponses courtes sur ces sujets, les voici.

La Belgique existera-t-elle encore en 2030, même avec la poussée des nationalistes flamands ? 

- François De Smet : "Oui, si les francophones comme monsieur Bouchez arrêtent de leur faire des mamours"
- Jean-Marc Nollet : "La Belgique existera encore, car les citoyens veulent continuer à vivre dans ce pays, même au nord, on a vu la solidarité lors des inondations de 2021"
- Paul Magnette : "Oui, mais il faut se battre pour cela, les partis qui proposent déjà à la N-VA de négocier, il ne faut pas faire ça".
- Georges-Louis Bouchez : "Oui, mais la Wallonie et Bruxelles doivent se redresser et couper avec le marasme de la gauche"
- Maxime Prévot : "Oui, il n'y a pas de doute"
- Raoul Hedebouw : "La réponse, c'est oui"

Un gouvernement avec la N-VA est-ce envisageable au fédéral ? 

Pour le PTB, Ecolo et Défi, c’est un non catégorique. Le PS veut "éviter ce cas de figure", mais ne répond pas non clairement. 

Du côté du MR et des Engagés, on ne souhaite pas exclure un parti démocratique. "L’enjeu est d’arrêter d’être obnubilé par la N-VA et d’abord travailler sur ses propres objectifs", explique Maxime Prévost.

Y a-t-il un candidat Premier ministre dans la salle ? 

Si Raoul Hedebouw répondra, avec un sourire en coin, que ce serait bien d’avoir un Premier ministre parfait bilingue (comme lui), les autres présidents de parti n’ont pas voulu se mouiller. 

Maxime Prévot se contentera de dire qu’il aimerait éviter de voir le président du PTB à ce poste, tandis que Georges-Louis Bouchez, Paul Magnette, et François De Smet préféraient "parler du fond".

De son côté, Jean-Marc Nollet affirme son ambition principale. "Les grandes questions écologiques doivent être au centre du débat pour que les écologistes rentrent dans un gouvernement", s’exclame-t-il.

En direct

DIRECT - Six présidents face aux Belges
Avec ou sans la N-VA ?

Pour Défi, Ecolo et le PTB, c'est sans eux, c'est clair. Le PS estime qu'il faut "tout faire pour l'éviter", mais ne dit pas non clairement. 

Le MR estime que mettre une exclusive à la N-VA, c'est irresponsable. Du côté des Engagés, Maxime Prévot rappelle que "l'enjeu est d'arrêter d'être obnubiler par la N-VA et à d'abord travailler sur nos objectifs".

Qui pour être candidat Premier ministre ?

Pour Raoul Hedebouw, "ce serait bien d'avoir un vrai Belge, qui parle les deux langues". Une option que Maxime Prévot n'aime cependant qu'à moitié. 

Georges-Louis Bouchez estime que c'est une "question de fantaisie. Nous voulons juste parler du fond". Une vision que partage "pour une fois" Paul Magnette. 

Jean-Marc Nollet explique qu'il n'ira pas dans un gouvernement s'il n'y a pas les grandes questions écologiques au centre du débat. Quant à François De Smet, il explique qu'il faut un gouvernement fédéral le plus rapidement possible, simplement.

Quatrième thème : quel avenir pour la Belgique ?

Après le 9 juin, il faudra faire des coalitions. Comment les présidents de parti comptent s'y prendre ? Les nationalistes flamands auront sans doute une majorité, la Belgique existera encore ? 

François De Smet : "Oui, si les francophones comme monsieur Bouchez arrêtent de leur faire des mamours"
Jean-Marc Nollet : "La Belgique existera encore, car les citoyens veulent continuer à vivre dans ce pays, même au nord"
Paul Magnette : "Oui, mais il faut se battre pour cela, les partis qui proposent déjà à la N-VA de négocier, il ne faut pas faire ça".
Georges-Louis Bouchez : "Oui, mais la Wallonie et Bruxelles doivent se redresser et couper avec le marasme de la gauche"
Maxime Prévot : "Oui, il n'y a pas de doute. Du reste, personne ne fait des mamours, nous sommes juste lucides".
Raoul Hedebouw : "La réponse, c'est oui. Nous sommes un parti national : flamands, bruxellois, wallons, tous ensemble".

 

Georges-Louis Bouchez répond... à moitié

Attaqué, le président du MR botte en touche. "Je ne vais pas gaspiller du temps de parole pour cela. On se rend compte que de trop nombreux jeunes doublent. Il faut se reconcentrer sur les compétences de base : lire, écrire, compter. Il faut arrêter de les ennuyer avec des charges administratives. Donnons-leur de la confiance, et ne pas continuer le nivellement par le bas".

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Faire confiance aux enseignants

Pour Jean-Marc Nollet estime qu'il faut donner de la confiance à ces enseignants. "Dire qu'il faut tout balayer, comme le MR et le PTB, ce sont les extrêmes qui le disent. L'enjeu est que l'enseignant se sente bien, qu'il soit accompagné. Dans l'enseignement francophone, il est également essentiel qu'il y ait du néerlandais dans les programmes pour l'emploi futur".

Christophe Deborsu revient alors sur la petite phrase du président d'Ecolo. Le MR, extrême ? "Sur ce plateau, c'est un parti qui est à l'extrême. En face, c'est le PTB", note Jean-Marc Nollet.

Raoul Hedebouw demande du "respect" pour les enseignants

"Il y a eu énormément de manifestations des enseignants qui demandent du respect", note le président du PTB. "Il faut les écouter et revoir ce pacte d'excellence. Quand on voit les sanctions prévues dans ce pacte, je ne suis pas d'accord avec ça".

Il estime également que les classes sont trop remplies.

"Le pacte doit être réévaluer"

François De Smet, fort d'une expérience dans l'enseignement, prend le problème à cœur. "Un prof sur trois quitte l'enseignement dans les premières années, c'est énorme. Le pacte doit être réévalué, car toute une série de compétence ont déjà changé en peu de temps, le monde changeant si vite. 

Pour Jean-Marc Nollet (Ecolo), il faut alléger l'horaire pour les jeunes qui commencent, et les plus expérimentés qui terminent, pour que ces derniers puissent aider les plus jeunes qui débutent.

Maxime Prévot, lui, estime qu'il faut ralentir le rythme des réformes. "Ensuite, il faut qu'il y ait un instituteur face à chaque classe, c'est la priorité. La grande majorité des problèmes que l'on connait, elle trouve sa source dans l'enseignement".

Troisième thème : l'enseignement

La pénurie des professeurs est un grand problème, pour Georges-Louis Bouchez, il faut revenir sur le pacte d'excellence. "On a promis aux enseignants d'alléger la charge administrative, ça n'a pas été le cas. Il faut apprendre à respecter ces enseignants. Quand un prof remet des points, il est mis en cause, ce n'est pas acceptable. Il faut leur donner du respect".

En face, le PS estime que les enseignants ont besoin de stabilité. "Les réformes sont presque finies, on ne va pas encore tout chambouler. Il faut du calme et de la sérénité".

Paul Magnette veut la légalisation également

Paul Magnette trouve que le cannabis, c'est "très mal", mais... "Un Belge sur 4 a déjà consommé du cannabis, c'est un fait. On doit porter un message de santé publique, mais il faut se concentrer sur les vrais problèmes".

Chacun veut légaliser le cannabis, sauf...

"Il faut choisir ses combats. Si on ne s'attaque plus au cannabis, on pourra s'attaquer à d'autres drogues dures. Cela ramènera également de l'argent dans les caisses de l'état. 

Le seul parti opposé à cette légalisation est le MR de Georges-Louis Bouchez.

Engager des policiers ou changer la législation ?

Pour Raoul Hedebouw, la lutte contre la criminalité incombe également à la justice, pas qu'à la police. "On n'a pas assez parlé de la police de proximité. De plus en plus de commissariat sont fermés et donc dans les quartiers, il n'y a plus de commissariat ouvert".

Faut-il alors légaliser le cannabis ? "Pour nous, oui, cela permettrait de s'attaquer aux drogues dures".

"L'Etat ne fait plus peur aux délinquants"

"Nous avons plus de policiers que tous les pays limitrophes", note Georges-Louis Bouchez. "Nos policiers sont aspirés par des charges administratives. Nous voulons des sanctions lourdes et exécutées surtout. Aujourd'hui, l'Etat ne fait plus peur aux délinquants".

"Le problème n'est pas qu'à Bruxelles", explique le président d'Ecolo. "Il faut une véritable opération mains propres en Belgique, dans le trafic de drogues et d'armes. Quand on veut balayer un escalier, on commence par le haut, il faut inverser la charge de la preuve".

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Deuxième thème : la drogue, ce danger

Comment lutter contre ce fléau ? Maxime Prévot veut plus de policiers. "Les citoyens sont inquiets, l'insécurité augmente, le mal-être se diffuse. Il faut agir en amont, dans les cœurs de quartier. Il est anormal que la prison soit devenue une école du crime", note-t-il.

Du côté du PTB, il faut s'attaquer à la source : le port d'Anvers. "Il faut renforcer les douanes, mettre des moyens là-bas. Enfin, il faut lever le secret bancaire. Al Capone a été pris, car les transactions ont été détectées".

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Défi souhaite taxer dans le revenu

Pour financer cela, François De Smet veut s'attaquer à la criminalité. "Il faut aller chercher cet argent chez les super-criminels. On demande la création d'un parquet national financier, comme l'a fait la France, à qui cela rapporte des milliards", note-t-il. "Il suffit de faire la même chose, et cela donnera une impulsion énorme. 

Pour Maxime Prévot, la taxe des super-riches n'est pas la solution. "Aujourd'hui, beaucoup sont en arrêt-maladie à cause des soins de santé. Nous devons donc nous attaquer à cela. Les enjeux liés à la santé sont indispensables".

"Il est temps de faire payer les super-riches"

Pour Raoul Hedebouw, la solution est simple. "Les riches sont de plus en plus riches, donc il faut aller chercher l'argent là-bas. Tous les partis ont voté contre, mais on pourra le faire dans le futur", estime-t-il.

Comment financer cela ?

Pour augmenter ces salaires, il faut de l'argent. Comment faire ? "En mettant plus à contribution les 2-3% des personnes les plus riches", annonce Paul Magnette (PS). 

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"Laissons de l'air aux entreprises"

"Quand j'entends qu'on veut une hausse des salaires pour les entreprises, il faut que les entrepreneurs puissent le faire et donc leur donner les moyens de le faire", estime François De Smet. "En termes de main d'œuvre, de charge administrative, notamment. Laissons de l'air aux entreprises pour augmenter les salaires".

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Ecolo veut investir, investir, investir

Jean-Marc Nollet estime que pour faire face aux défis économiques et climatiques, il faut investir 15 milliards d'euros. "Nous devons l'offrir aux citoyens, pour isoler la maison, pour augmenter l'offre des transports en commun. Investir, c'est notre priorité", dit-il.

Attaques entre Magnette et Bouchez

"Parler du travail lorsqu'on est bourgmestre d'une ville (Charleroi) où une personne sur deux ne travaille pas, c'est très drôle. Paul Magnette ment depuis des mois", lance Georges-Louis Bouchez. "La grande différence entre la gauche et nous, c'est que nous voulons octroyer cette augmentation à la classe moyenne".

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"Le MR, vrai parti des travailleurs"

Georges-Louis Bouchez, président du MR évoque une règle simple : 500 euros minimum de différence entre quelqu'un qui travaille et un chômeur. "On le finance en accompagnant mieux les demandeurs d'emploi et en étant plus stricte : des gens ne sont pas malades et ont des certificats de complaisance, certains devraient travailler, ils en ont les moyens".

"Comme parti du travail, on défend les travailleurs", note Raoul Hedebouw, du PTB. "Je propose une libération des salaires, pour qu'ils puissent augmenter, ainsi qu'une réforme fiscale".

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"Thème central"

Du côté des socialistes, Paul Magnette estime que c'est le thème central de ces élections. "Il faut que les travailleurs puissent négocier des hausses de salaires. Nous voulons aussi une réforme fiscale pour que les travailleurs puissent gagner 300 euros nets par mois. Il n'y aura pas de socialiste dans les gouvernements sans cette réforme !"

Chez les Engagés, Maxime Prévot veut une réforme "crédible". "Nous voulons une différence nette de 450 euros pour les gens qui bossent par rapport aux gens qui ne travaillent pas", explique-t-il.

Premier thème : le pouvoir d'achat

C'est la préoccupation numéro 1 des Belges : que se passera-t-il pour leur portefeuille après le 9 juin ? C'est Jean-Marc Nollet qui commence le débat : "Pour nous, la priorité est de revaloriser les salaires, pour que les gens puissent retrouver de l'oxygène. On va jusqu'à 350 euros en plus", explique-t-il.

"Il faut une réforme fiscale qui rende le système plus juste, en simplifiant la vie des travailleurs", enchaîne François De Smet, de Défi.

A suivre sur RTL-TVI et RTL Play

Ce débat, qui durera une petite heure, est visible sur RTL TVI et sur RTL Play. Sur ce direct, nous reviendrons sur les moments et avis forts de l'émission.

L'ultime débat

Ce jeudi, les 6 présidents des grands partis se retrouvent une dernière fois avant les élections européennes, fédérales et régionales qui auront lieu ce dimanche 9 juin. 

Jean-Marc Nollet (Ecolo), Raoul Hedebouw (MR), Georges-Louis Bouchez (MR), François De Smet (Défi), Maxime Prévot (les Engagés) et Paul Magnette (PS) seront face à nos journalistes Christophe Deborsu et Martin Buxant.

L'AVANT-MATCH

Le grand débat des présidents a lieu ce soir sur RTL-TVI et RTL Play. 

Ce débat se présente comme étant la dernière possibilité pour les présidents de partis de se faire entendre et d'affirmer leur conviction. Quatre thèmes seront au programme pour convaincre : le premier, c'est évidemment le pouvoir d'achat, l'argent, la fiscalité, ce qu'il y a ou ce qu'il y aura à la fin du mois dans votre portefeuille. C'est le thème dominant de la campagne électorale.

Le second évoquera la sécurité, la justice, la drogue et la lutte contre cette dernière. C'est un thème qui s'est imposé progressivement dans cette campagne électorale avec les problèmes dans les grandes villes notamment.

Troisième thème, l'enseignement, puisqu'on sait que le niveau de l'enseignement francophone, c'est un peu compliqué. Enfin, quatrième thème, les coalitions, l'avenir du pays. Qui veut embrasser qui ? Qui ne veut pas gouverner ? Avec qui ? 

En janvier dernier, un premier débat entre les 6 président de parti avait eu lieu. Les grands moments sont à retrouver ci-dessous. 

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