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Le président du MR, Georges-Louis Bouchez a prononcé son discours du 1er mai à la Mons Arena à Jemappes, en félicitant les libéraux d'avoir "réussi à réimposer dans le débat public, (...) le travail".
Georges-Louis Bouchez a rapidement enchaîné en pointant du doigt le "fatalisme" des socialistes. "Le problème de la Wallonie et de Bruxelles, ce n'est pas la misère économique, c'est la misère culturelle. C'est cette idée selon laquelle, parce que vos grands-parents étaient demandeurs d'emploi, que votre papa l'était aussi, que votre seul avenir serait, vous aussi, d'être un allocataire social", explique le libéral. "Ne baissez pas les bras, ne succombez pas au fatalisme, il y a un espoir", dit-il.
Le libéral a également accusé le PS et Ecolo de "courir derrière Raoul (Hedebouw, ndlr)", en évoquant le décret paysage : "Alors je voudrais dire deux choses à Raoul. La première, c'est que tout son projet de société, il n'est pas neuf. Il a été appliqué dans des dizaines de pays à travers le monde. Il a été appliqué à différents moments de l'histoire. Ton projet de société, Raoul, le communisme, il a entraîné pauvreté, malgouvernance, violence, révolte sociale", adresse George-Louis Bouchez.
"Alors, Raoul, j'ai un conseil pour toi", continue-t-il. "Ce conseil, il vaut pour Paul (Magnette) et Jean-Marc (Nollet), c'est de prendre une cure de "détaxe", jette-t-il. George-Louis Bouchez s'attaque à la proposition de taxer les riches, en affirmant que c'est la classe moyenne, comme les enseignants, qui seront concernés. "Vous aussi, vous méritez une baisse d'impôts, et jamais le Mouvement Réformateur ne divisera la classe moyenne", s'exclame-t-il.
Il a rappelé le projet des libéraux de relever la quotité exemptée d'impôts. Le principe sera "pas un euro d'impôt" en dessous du montant de la première allocation sociale. Le MR entend aussi baisser à 15% l'impôt des sociétés pour les petites et les "petites moyennes entreprises" de 25 travailleurs maximum.