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En ce mercredi 1er mai, jour de fête du travail, les différents partis politiques profitent de cette occasion pour envoyer un signal fort : soutenir les travailleurs. Dans son allocution, Raoul Hedebouw, président du PTB, a rappelé devant 500 militants à Bruxelles, l'enjeu que représente le 9 juin prochain. "Deux projets vont s'affronter : d’un côté, la continuité de la politique libérale de ces trente dernières années, de l’autre, la rupture sociale, avec comme locomotive de ce projet : le PTB".
Piques lancées au MR
Pas de surprise dans le discours de Raoul Hedebouw, qui n'a pas hésité à critiquer son principal adversaire, le MR : "Face à ce projet de droite, il y a le projet de rupture sociale du PTB : le projet de celles et ceux qui osent défier le pouvoir de l’argent et les privilèges des politiciens. Notre projet, c'est la taxe des millionnaires, la TVA à 0 % sur le caddie au supermarché ou la fin du blocage salarial".
Il a également tenu à rappeler les principales lignes de son projet électoral : taxer les personnes et les entreprises les plus riches, "la justice fiscale est indispensable si nous voulons investir dans les besoins sociaux, dans les transports publics, dans le logement abordable, dans l'enseignement". Il poursuit : "Les étudiants du supérieur ont montré un bout de ce que pouvait vouloir dire le choix d’une rupture sociale".
Le président de parti appelle également les deux partis de gauche à s'allier à sa cause : "Cela montre qu’un autre chemin est possible. Que la gauche n’est pas condamnée aux renoncements et à la trahison. Qu’elle peut être porteuse de victoires et d’optimisme, à condition de vouloir rompre avec le cadre libéral qu’on nous impose et d’avoir un mouvement social solide qui se développe". Pour Raoul Hedebouw, "c’est ce chemin que le PTB veut poursuivre. C’est maintenant au PS et à Ecolo à ne pas se tromper de train, à sortir des rails du libéralisme et du renoncement, à faire le choix de la rupture avec des points clairs qui ne seront pas juste des attrapes-voix, mais qui resteront des points de combat après le 9 juin".