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Bart De Wever doit se rendre chez le roi ce lundi pour un nouveau rapport. Le hic: il semblerait que près de 150 jours après les élections, les négociations pour former un gouvernement fédéral soient au point mort. Pourtant, "il y a urgence", selon le président des Engagés qui était notre invité dans le RTL info 19h.
La "super note" de Bart De Wever continue de bloquer les négociations fédérales. "Il n'y a toujours pas de feu vert de Vooruit pour pouvoir commencer les négociations parce que Vooruit estime que les tableaux budgétaires sont insatisfaisants… Ce qui est aussi notre opinion", avance Mamixe Prévot, président des Engagés.
Il explique: "Nous sommes plusieurs à être insatisfaits des équilibres qui se trouvent dans les tableaux budgétaires et socio-économiques." Toutefois, le Namurois estime que la position de Vooruit n'est pas la bonne. À la différence des socialistes flamands, les Engagés acceptent de négocier: "La grande différence par rapport à Vooruit, c'est que nous sommes convaincus que ce n'est pas par miracle, en une nuit que les tableaux vont changer. Pour les faire évoluer, il faut accepter d'être autour de la table et de négocier."
"Il y a urgence"
Notre invité l'affirme, il faut maintenant avancer: "Il y a urgence à ce que nous ayons un gouvernement en action parce que la situation budgétaire est catastrophique (…) chaque mois qui passe, la situation économique se dégrade."
Une alternative à l'Arizona, Maxime Prévot ne veut pas en parler: "Nous voulons rester constructifs. Il y a une possibilité, mais il faut en discuter. Renvoyer à chaque fois la balle vers le formateur en disant que ça ne convient pas, comme Vooruit le fait à chaque fois, ça ne fait pas avancer le schmilblick. Nous avons rendez-vous avec la responsabilité."
Facile de blâmer le coach
Quand on lui demande si le problème pourrait venir de Bart De Wever, Maxime Prévot utilise une métaphore sportive pour répondre: "On peut, quand un match ne se déroule pas comme on le souhaite, penser que la cause de tous les maux, c'est le coach. Vooruit, aujourd'hui, exige presque qu'il y ait déjà deux buts d'avance avant de commencer le match…"