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Le Vlaams Belang a raté son pari. Le parti d'extrême droite progresse. Il est à plus de 20%, mais il n'est pas le premier parti flamand. La N-VA reste devant. Les 2 partis nationalistes ont à eux seul, la moitié des sièges flamands à la Chambre.
La nuit des élections 2024 en Flandre a été marquée par une avancée significative du Vlaams Belang, atteignant plus de 20% des voix. Malgré des sondages favorables, le parti de Tom Van Grieken n'est pas pourtant pas parvenu à dépasser la N-VA, toujours en pôle position.
Un poids renforcé sur l'échiquier politique flamand
En effet, les deux partis nationalistes, N-VA et Vlaams Belang, cumulent la moitié des sièges flamands à la chambre. Des résultats qui témoignent d'une réelle montée en puissance du nationalisme flamand. Bart De Wever, leader de la N-VA, a su surprendre en déjouant les pronostics, traduisant ainsi le choix des Flamands pour l'autonomie et la prospérité.
De son côté, Tom Van Grieken, à la tête du Vlaams Belang, a reconnu avoir manqué son objectif, appelant par la suite à des négociations avec la N-VA malgré la position ferme de cette dernière.
Deux visions qui s'opposent
Dans le camp N-VA, la réponse est non, écartant ainsi toute idée de collaboration future avec la N-VA. Quant à une éventuelle coalition de centre droit menée par Bart De Wever, ce dernier a évoqué des contacts à prendre avec les autres présidents de parti, laissant présager une période de négociations à venir pour la formation d'un gouvernement.
Cette situation ouvre également des perspectives sur la possible nomination de Bart De Wever en tant que Premier ministre. Des négociations à suivre dans les semaines à venir.